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Sujet type bac, corpus sur le roman

Par   •  25 Septembre 2018  •  2 264 Mots (10 Pages)  •  474 Vues

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Deuxièmement, pour apprécier la lecture d’un roman, le lecteur doit pouvoir s’identifier aux personnages. Pour cela, il est nécessaire que le personnage présente des similitudes avec le lecteur tel que son âge, son caractère, son milieu social… Par exemple, Frédéric Moreau dans le roman de Flaubert, L’éducation sentimentale, publié en 1869. En effet, Frédéric est un personnage banal, dans un milieu social commun, il fait des études de droits comme beaucoup de personnes à cette époque. Pour cela, le jeune provincial viendra sur Paris, ce qui fut le cas de beaucoup de personnes aussi. De plus, pour que le lecteur puisse s’identifier au personnage, il faut aussi qu’il soit attrayant, qu’il donne envie de lui ressembler, comme le docteur Rieux dans La peste de camus publié en 1947. En effet, c’est un médecin courageux puisqu’il lutte contre la peste pendant tout le roman. De plus, c’est un homme sensible et humaniste qui ne baisse pas les bras. Le lecteur peut donc s’identifier à lui car il est attachant, et surtout car le lecteur a envie de lui ressembler. Enfin, nous pouvons voir que les personnages sont primordiaux pour apprécier le roman car ils permettent au lecteur de s’identifier, ou de vouloir leur ressembler.

Pour conclure, sont voyons donc que les personnages de roman sont primordiaux pour apprécier la lecture d’un roman car ils sont aimés ou haïs par le lecteur mais ils permettent aussi au lecteur de s’identifier.

Mais, le plaisir de la lecture n’est pas toujours dû à l’identification ou au transfert du lecteur au personnage, l’anti-héros en est l’exemple car il ne permet pas cela.

Tout d’abord, le réalisme et le naturalisme mettent en avant l’anti-héros et ses mauvais côtés. En effet, l’auteur de réaliste Flaubert dans Madame Bovary publié en 1857, nous présente le personnage de Charles Bovary, une sorte d’anti-héros sans envergure, un peu lâche. Il est médiocre puisqu’il est naïf et ce n’est pas une personne instruite, il est inexistant, creux et vide et finira. Flaubert insiste sur ses origines campagnardes et sur son absence de beauté et de charme, pour cela il a recourt à des expressions tel que « pauvre diable ». De plus, dans le naturalisme, les personnages dévoilent au lecteur une vision très négative de l’homme. En effet, Coupeau dans L’assommoir de Zola paru en 1876, est un personnages banal d’une part par sa condition sociale puisqu’il est un petit couvreur, mais aussi parce qu’il se laisse aller, il se tue progressivement et il ne bat pas contre les aléas de sa vie et de sa condition sociale. Enfin, on peut voir que l’anti-héros du réalisme et du naturalisme empêchent le jugement ou le transfert au lecteur.

Ensuite, le roman de l’absurde met aussi en évidence des anti-héros, les personnages sont médiocres à l’existence absurde. En effet, Meursault dans L’Etranger de Camus publié 1942 à une vie peu intéressante, il tue un arabe sans savoir pourquoi, et il est condamné à mort car il n’a pas pleuré à la mort de sa mère. C’est un personnage qui refuse les codes sociaux, il refuse de faire comme tout le monde. On ne peut pas s’identifier à lui, il y a une distance entre le lecteur et lui, il ne faut pas essayer de faire une analyse psychologique de ce personnage, ce n’est pas une personne. Camus, crée un divorce entre l’homme et le monde, on parle du cycle de l’absurde. De plus, dans La nausée de Sartre publié en 1938n Roquentin se retrouve face à lui-même, il comprend alors que son existence est injustifiée, sans raison, il dit alors que « jamais, avant ces derniers jours, je n’avais pressenti ce que voulait dire exister ». Cette prise de conscience s’accompagne d’un sentiment de malaise, d’une gêne ontologique : la nausée. Enfin, nous pouvons donc voir en quoi le roman de l’absurde met en évidence l’anti-héros qui empêche le jugement et l’identification.

En conclusion, nous voyons donc que le plaisir de la lecture n’est pas toujours dû à l’identification ou au transfert du lecteur au personnage, l’anti-héros du réalisme et du naturalisme ainsi que ceux du roman de l’absurde en sont des exemples car ils ne permettent pas cela.

Enfin, le roman qu’on apprécier est aussi dû au style d’écriture, l’auteur nous ouvre les portes s’un nouvel univers, son univers

D’une part, le style d’écriture peur permettre d’apprécier la lecture. En effet, par exemple de roman de Foenkinos publié en 2014 intitulé Charlotte, nous raconte l’histoire de Charlotte Salomon, une jeune artiste allemande réfugié durant la seconde guerre mondiale. Ce qui marque le plus le roman c’est son style d’écriture puisque le roman est un long poème en prose. Ce sont plusieurs phrases qui ne tiennent que sur une seule ligne. De plus, nous avons aussi l’exemple de Betty de Indridason, en effet, le roman est écrit à la première personne et, tout au long du roman, le lecteur à l’impression que le narrateur est un homme puisqu’il entretient une liaison avec la femme du patron. Mais vers la fin du roman, on se rend compte que le narrateur est une femme, nommé Betty, comme l’indique le titre du roman, ce qui est créer la confusion du lecteur. Enfin, nous voyons en quoi le style d’écriture de l’auteur peut permettre au lecteur d’apprécier le roman.

D’autre part, l’univers singulier de l’auteur peut permettre au lecteur d’apprécier la lecture d’un roman. En effet, Camus dans La Mort heureuse publié de façon posthume en 1971, mais qui est le premier roman de l’auteur. Dans ce livre, nous retrouvons beaucoup de similitudes avec d’autres œuvres de Camus. En effet, nous retrouvons des personnages tel que Cali et Gula, deux chats qui peut être associé au titre de l’œuvre théâtrale Caligula publié en 1947. Nous retrouvons aussi des scènes très similaires tel que la scène du bain que nous retrouvons aussi dans La peste. Tout ce roman nous dévoile des indices sur les futurs œuvres de Camus mais aussi sur sa vie personnelle tel que la tuberculose. De plus, nous retrouvons aussi un univers particulier dans la saga Harry Potter de J.K Rowling, publié entre 1997 et 2007. Dans ses romans, nous retrouvons un univers hors du commun, où règne la magie dans la fabuleuse école de Poudlard. Cet univers surnaturel permet au lecteur de s’évader, de se libérer de sa vie quotidienne et comme toutes les autres. Enfin, nous voyons que l’univers particulier de l’auteur permet au lecteur d’apprécier la lecture.

Pour conclure, nous pouvons voir en quoi un style d’écriture particulier et un univers singulier peut permettre au lecteur d’apprécier la lecture

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