Non, l’amour n’est pas mort, Corps et Biens, Robert Desnos

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automatique.

-Caractère d’oralité marqué : poème « parlé » ou « proféré » plus qu’écrit.

II. Une rupture poétique

1. Refus du romantisme

-> «  Non » vers 1 évoque une négation absolue

—l’amour n’est pas mort

->cadence ternaire

-> « J’aime l’amour, sa tendresse et sa cruauté. » antithèse qui définie la complexité de l’amour.

—Le refus de la femme aimée n’implique pas la mort de l’amour, malgré les souffrances qu’il engendre.

• Fidélité

« Mon amour n’a qu’un seul nom, qu’une seule forme. »—répétition de seul pour montrer la spécificité de LA femme

« Des bouches se collent à cette bouche. »—épanadiplose de seul pour montrer la spécificité de LA femme et montre l’amour et l’attention que le poète port à la femme.

- (vers 17-18) paradoxe mettant en valeur la beauté

2. Refus de la tradition

-Le poète réfute le lieu commun du « Carpe Diem » (Saisis le plaisir de chaque jour) en citant nommément deux poètes qui en ont usé comme d’un argument amoureux. ——> vers 22

-« Dis-toi qu’il ne faut pas regretter les choses: Ronsard avant moi et Baudelaire ont chanté le regret des vieilles et des mortes qui méprisèrent le plus pur amour » —antithèse entre le lexique familier, méprisant et le registre lyrique.

-« Moi qui suis Robert Desnos » répétition (« moi qui… Robert Desnos ») = l’opposition à Ronsard et Baudelaire, poèmes emblématiques de l’amour.

- La citation très nonchalante de deux poètes admirés montre l’audace du poète, qui s’amuse avec la tradition poétique.

Pour se démarquer, le poète renverse les lieux communs poétiques :

- La « belle indifférente » reste belle même dans « la vieillesse et dans la mort »

Robert Desnos affirme la supériorité de la vie sur l’art contrairement à Baudelaire et Ronsard.

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