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Les Fleurs du Mal - Don Juan - Baudelaire

Par   •  24 Avril 2018  •  1 920 Mots (8 Pages)  •  686 Vues

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On a ici une réécriture basée sur la pièce de Molière mais qui fait aussi appel à la mythologie grecque. De ce fait, on a un Dom Juan atemporel car il représente la vision de l'éternel insoumis. De ce fait il a bien des accents Baudelairiens.

On est en plein dans la démarche de la réécriture: mettre une touche personnelle par rapport à une œuvre, un mythe qui appartient à tous.

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Lettre 84 des lettres persanes

Les lettres persanes, écrites par Montesquieu, ont été publiées en 1721 anonymement. L’éditeur présente son livre comme un recueil de lettres fictives de Persans qui l’aurait recueilli chez lui. Cela permet d’éviter la censure. Les deux personnages principaux, Rica et Usbek, sont deux riches Persans qui ont quitté Ispahan pour rejoindre Paris. Leur séjour s’étend sur une dizaine d’années de 1711 à 1720. Ils écrivent beaucoup pour raconter ce qu’ils observent à leurs proches restés en Perse et aussi à leur ami Rhédi qui voyage en Europe. Ils observent les mœurs occidentales. Montesquieu va comparer deux mondes : l’orient et l’occident. Ce thème est très répandu au 18ème siècle. Ici il s’agit de la lettre 84 dans laquelle à travers la voix d’Usbek le persan, Montesquieu exprime son avis sur le concept de justice. Dans un premier temps nous allons voir que la justice pour Montesquieu la justice est une nécessité puis dans un second temps le rapport de Dieu et la justice.

- La nécessité d’une justice

- Définition de la justice

Dans un premier temps, Montesquieu nous expose sa définition de la justice. Montesquieu utilise un présent de vérité générale pour exposer sa thèse. Il ne faut pas oublier que Montesquieu a fait des études de droit et que l’une de ses plus grandes œuvres est de l’Esprit des Lois. La justice est donc une des préoccupations majeures de Montesquieu. Pour lui, la justice est un compromis entre le juste et l’injuste qui doit être posé en tant que loi absolue. Dans l’esprit de Montesquieu, Dieu existe parce qu’il y a au préalable une justice qui justifie l’existence même de Dieu. Auparavant, on pensait que la justice était un don venant de Dieu. Montesquieu utilise des formules visant à objectiver le propos « il est vrai ». De nombreux connecteurs structurent sa pensée.

- L’intérêt personnel et les passions de l’homme

La justice se voit, se reconnait surligner par la répétition du verbe voir. Cependant, certains hommes peuvent ne pas voir la justice du fait de leur incapacité à mesurer le juste et l’injuste ou parce que la justice va contre leurs intérêts. L’injustice de l’homme est liée à son intérêt personnel (champ lexical de l’intérêt), elle n’est pas une méchanceté gratuite. Ils sont conduits par « le tumulte des passions » ; et la passion s’oppose fondamentalement à la raison donc à la justice.

- La justice comme ciment d’une collectivité

Montesquieu conçoit la justice comme ciment d’une collectivité. La justice intervient entre les hommes, mais eux par leurs passions et leurs intérêts ont tendance à ne pas la voir. Montesquieu marque une opposition entre les hommes et la justice. La justice se place au-dessus des hommes comme le terme « élève » l’indique. La personnification de la justice met en avant l’aveuglement des hommes quant à elle et montre que comme Dieu elle est supérieure aux hommes.

Nous avons vu dans cette première partie la nécessité d’une justice puis nous verrons le rapport de Dieu et de la justice.

- Rapport de Dieu et la justice

- Nature de Dieu

Pour Montesquieu, Dieu ne peut être liée qu’à l’idée de justice. Dieu ne peut être mauvais, ce fait est souligné par des modalités d’obligation « il faut ». Le système de pensée de Montesquieu s’appuie sur un raisonnement logique, qui crée des conditions pour que ce système soit possible : un Dieu juste est une condition sine qua non à son système de pensée.

- Dieu existe-t-il ?

On retrouve chez Montesquieu les idées de Descartes qui parie sur l’existence de Dieu s’il avait à choisir entre son existence et sa non existence. Si l’existence de Dieu ne semble pas prouvée pour Montesquieu qui ne la remet pas non plus en question, l’idée de Dieu est importante : elle est le cadre qui donne des limites à des libertés individuelles sans lesquelles une communauté ne serait se construire. Prouver l’existence de Dieu n’est pas la question que se pose Montesquieu. Qui plus est, c’est un persan qui parle, évoquer la possible existence de Dieu est moins blasphématoire s’il s’agit d’un musulman qui exprime cette hypothèse. Il s’agit aussi pour Montesquieu d’éviter la censure.

- Vers l’expression du libre arbitre

La fin de l’extrait s’inscrit dans un registre didactique où l’auteur incite son lecteur à dépasser la tentation de l’intérêt privé. Dans ce texte, Dieu devient une idée, plus qu’une entité à part entière. Cette idée de Dieu est liée à l’idée de justice humaine : il s’agit désormais pour l’homme de faire vivre cette idée de justice qui émane de l’idée de Dieu. La justice déborde Dieu, la justice doit naitre en tous. Chacun doit s’éveiller à un esprit de justice, croire dans la loi est un impératif plus important que de croire en Dieu. Il s’agit pour Montesquieu d’éveiller une conscience civique. Montesquieu symbolise ce devoir qu’à le citoyen de respecter et de comprendre la loi.

La notion de justice est donc une notion fondamentale pour Montesquieu, une notion qui est étroitement liée à Dieu qui représente la justice divine. C’est donc à travers la vision d’un persan que l’on comprend donc la philosophie de Montesquieu qui cherche instruire

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