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Lecture analytique de Montaigne

Par   •  12 Novembre 2018  •  1 034 Mots (5 Pages)  •  459 Vues

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forêt, …). A nouveau, il utilise un paradoxe en disant que ce sont les Européens qui devraient être appelés « sauvages » ( aux sens péjoratif cette fois-ci)

Ligne 13 à 17: C’est le dernier argument: La nature est un modèle, ne pas la suivre est être pervertis; décadent… Montaigne montre la décadence des Européens qui ont trahis la nature qui est pour lui un modèle. La nature est vu grâce à un allégorie, et les termes mélioratifs qui sont sur les termes de l’antiquité.

Conclusion:

Montaigne donne à cet extrait, une structure argumentative efficace. En effet, l’extrait débute par l’énoncé explicite de la thèse qui se trouve ensuite développé. Puis, l’auteur procédé a une analogie entre les amérindiens et les fruits, tous deux, sauvages au sens étymologique du terme. Enfin, il clos son texte par un éloge de la nature et une référence à l’âge d’or. Tout au long du texte, il alterne le blâme des Européens, et l’éloge des Indiens en usant de l’antithèse.

II: L’éloge des Amérindiens et le blâme des Européens.

1: Le blâme des Européens:

1er élément de blâme: décelable à la ligne 3 et se termine a la ligne 4 avec le « que ». Cela permet de dénoncer l’ethnocentrisme des européens.

2eme élément de blâme: Il utilise une ironie s’appuyant sur le mot « parfait ». C’est par le biais de l’antiphrase que nous pouvons déceler l’ironie. Derrière cette ironie, il y aurait une condamnation de l’évangélisation (« la parfaite religion »).

3eme élément de blâme: Ligne 8,9,11,12: champ lexical du déclin. C’est une série de termes péjoratifs.

4eme élément: « honte à nos vaines et frivoles entreprises » : c’est une hyperbole qui fait un portait négatif des européens.

2:L’éloge des Amérindiens:

L’éloge commence dès l’énoncé de la thèse, par le biais de la litote qui vante la qualité des Indiens.

Ligne 6 et 7: « ils sont sauvages de même que nous appelons sauvages les fruits que nature, de soi et de son progrès ordinaire… » il utilise ce terme de façon étymologique.

Ligne 9 à 10: « En cela sont vives et vigoureuses les vraies et plus utiles et naturelles vertus et propriétés, » il utilise cette allitération en V qui souligne leur excellence, « le plus » est un superlatif.

Ligne 13: La métonymie.

Ligne 16, 17: « sa pureté reluit » : il fait l’éloge de la nature, en en dressant un portrait idyllique, il fait le reflet de l’âge d’or où l’Home était encore naturel.

Conclusion:

L’éloge que fait Montaigne va de pair avec un certain lyrisme, il fait enfaîte un tableau idéalisé du sauvage vivant en harmonie avec la nature qui semble se confondre avec la mythe de l’âge d’or. Tandis que la critique sévère de ces contemporains s’appuie sur l’ironie et un blâme teint parfois du sarcasme. Montaigne se fait de cette manière moraliste et déplore une certaine décadence à l’instar de La Bruyère ou de Rousseau.

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