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Lecture analytique: L'école des Femmes - MOLIERE

Par   •  15 Octobre 2018  •  863 Mots (4 Pages)  •  536 Vues

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dans le derniers vers, pour lui la vie d’une femme se réduit à « Savoir prier Dieu, m’aimer, coudre et filer ». Nous pouvons observer aussi un enjambement entre les vers 4,5, 6 et 7, entraînant une absence de ponctuation. En somme, pour Arnophe la femme parfaite doit être croyante, fidèle et elle doit faire les tâches domestiques.

Finalement, Arnoplhe se sert de l’éducation comme l’arme afin d’éviter d’être sot, c’est à dire afin d’éviter d’être cocu.

En effet, si sa thèse nous est présentée seulement à la fin, le premier vers nous fait part de ses motivations dès le départ : « Epouser une sotte n’est pour n’être point sot »

Ainsi, v5 « les leurs », ici Arnolphe fait allusion aux femme en utilisant un pronom possessif dépréciatif, donnant ainsi l’impression que la femme est un objet, il fait preuve de mépris.

Arnolphe souhaite épouser une femme qui est sotte, idiote, afin qu’il reste le centre de l’attention, le plus intéressant.

Si nous devions interpréter le premier vers aujourd’hui, nous dirions « Epouser une femme peu instruite pour ne pas être cocu ». Arnolphe veut donc une femme fidèle, faisant reflet à l’émancipation que connaît la femme au XVII. Au final, les motivations d’Arnolphe font écho à la crainte de l’émancipation féminine par les hommes : il se trouve à une période de changement et a sûrement peur de ce changement.

Il nous dépeint ainsi deux portraits de femmes à l’opposée l’une de l’autre au travers de deux champs lexicaux antinomique, celui de la femme « sotte »v1, devant être en « clartés peu sublime »v14 et d’une « ignorance extrmême »v19 et celui de la femme « habile »v3, avec « trop de talent »v5, une « spirituelle »v6 pouvant faire de « doux écrits »v8 avec un « esprit qui soit haut »v12 etc..

Pour conclure, la tirade d’Arnolphe vient donner l’opinion qu’auront les hommes d’une femme instruite jusqu’au XXème siècle, il fait de la femme un portrait peu élogieux, se plaçant en tant qu’homme, au dessus de la femme. Il souhaite tout de même l’éduquer, mais non pas l’instruire, en effet il veut l’éduquer de manière à ce qu’elle ne soit pas infidèle. Au final, cet extrait devient comique face au côté macho, lâche et orgueilleux d’Arnolphe ; c’est le comique de caractère.

Cette tirade appartient au genre du débat, Arnolphe va se demander si il doit faire une action ou non en pesant le pour et le contre avec l’exposition de divers arguments, il délibère : c’est une stratégie argumentative.

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