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Lecture analytique: L'Equipage, chapitre 4, Kessel

Par   •  12 Octobre 2018  •  1 037 Mots (5 Pages)  •  979 Vues

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fierté gonflait sa poitrine de planer ainsi dans la solitude du ciel, de voir le bloc rouge du soleil bondir à l’horizon et d’aller en chasseur vers les lignes ennemies. » l.399 à 401

« Pour achever son bonheur il aurait fallu ce combat que cherchait le capitaine, le crépitement des mitrailleuses, et, il en avait la certitude, l’orgueil de la victoire. » l.402-404

« Pour oublié son dépit il s’absorba dans la contemplation du paysage » l.410

En effet, Herbillon vit son rêve en volant dans les airs mais cependant, il lui faut plus. Il veut abattre un ennemi et finir victorieux de ce vol.

II- Une virée qui tourne au cauchemar :

a) Un décor qui devient dangereux

« essayant de démêler dans le lacis des boyaux » l.411 boyaux=mort

« les rayons obliques du soleil montant commençaient à verser des coulées mauves » l.412-413 coulée= coulée de sang

« l’avion piquait, précédé d’une traînée rouge » l.417-418 traînée rouge=couleur du sang

L’appareil « montait d’un élan brutal, piquait encore, ballottait furieusement Herbillon en tous sens » l.422-423

« meurtrissait ses épaules contre la tourelle » l.423-424 meurtrissait>meurtrir>meurtre = causer la mort, tuer, assassiner.

Le décor devient petit à petit meurtrier. L’auteur rappelle là l’atrocité même de la guerre : tuer le plus possible.

b) La rapidité du combat

« les avions d’accompagnement s’étaient évanouis » l.430, Herbillon est donc seul pour pouvoir combattre les Allemands mais cela ne l’inquiète comme l’indique son « geste d’insouciance » l.433.

Mais, cependant cette disparition subite le [laisse] pensif comme le mentionne les lignes 434, 435 et 436.

Soudain, « Jean aperçut, beaucoup plus bas, un avion qui semblait glisser l’arrière-front allemand » l.441-442 le verbe semblait est important car il montre que ce n’est pas sûr et que Herbillon pourrait commettre une grave erreur.

De plus, Herbillon ne se pose pas de question car il a tellement voulu se battre et tuer un Allemand qu’il va tirer sans réfléchir : « D’un vigoureux élan il fit basculer sa tourelle et, ses mitrailleuses pointées sur l’ennemi, tira. » l.444-445

Tout ce passe bien, « les balles encadrèrent d’assez près l’avion » l.445-446, « mais un nouveau virage de Thélis le mit hors de vue » l.446-447

Herbillon est alors désespéré de n’avoir pu descendre l’ennemi comme cela est spécifier aux lignes 448-449, ainsi qu’à la ligne 456, lorsqu’il répond à Thélis.

Le combat se terminé, l’avion se pose.

c) La découverte horrifiante

Pour Herbillon, ce combat n’était rien (l.456) car il n’y avait qu’un avion. Mais lorsque Thélis répond qu’il y en avait sept dont un descendu, Jean commence à s’inquiété.

Son état empire quand il comprend que les acrobaties aériennes du capitaine « avaient été des mouvements de lutte » l.125 et que « les camarades égaillés sous l’attaque brusque avaient fait un travail glorieux » l.470 contrairement à lui qui avait été « absorber par le paysage » l.471.

Il eu honte mais surmonta son malheur seulement un toubib qui sortait du dernier appareil cria : « Quel est l’animal parmi vous qui a failli me descendre ? » l.480.

Herbillon comprit que l’avion qu’il avait aperçut était celui du toubib et « qu’il avait tiré sur un camarade » l.484.

Si, au départ Herbillon était au paradis dans les airs, il va vite découvrir la terreur de la guerre. Le jeune homme passe par une série de modifications qui détruisent l’image de soi héroïque qu’il s’était construite. En prenant l’un des avions de l’escadrille pour un appareil ennemi et en tirant sur celui-ci, une nouvelle perception de lui même plus mesurée s’impose à son esprit. La guerre l’initie d’abord à la clarté et à l’absence de complaisance

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