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Le théâtre de l'absurde

Par   •  8 Octobre 2018  •  1 457 Mots (6 Pages)  •  410 Vues

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- Trois attitudes successives face à la mort : dénégation, révolte, résignation

→ Béranger Ier refuse d’admettre qu’il va mourir. Puis il se révolte, non seulement contre le caractère inéluctable de sa fin, mais aussi contre lui-même qui n’a pas su réfléchir à sa propre condition. Dernier stade, la résignation qui ne peut intervenir qu’après un cheminement intellectuel = réflexion sur l’écoulement du temps et la décrépitude, ainsi que sur la perception du réel.

- Trois sentiments successifs : surprise/étonnement ; impuissance ; peur.

- Personnages types de la tragédie.

Extrait page 226 du livre : Questions mises en avant : Comment le Roi réagit-il face à la mort ? Mais aussi comment les personnes autour de lui réagissent-elles face à sa mort ? Au final, quelles conceptions de la mort ce texte nous montre-t-il ?

- Imminence et omniprésence de la mort

- Le rôle des didascalies : la précipitation vers la fenêtre + le rôle symbolique de la fenêtre (contraste avec le palais qui est un endroit clos, froid).

III) Samuel Beckett

Dans son théâtre, Beckett montre la misère de la condition humaine sous une forme grotesque. Ses pièces n’ont d’autre signification que l’absurdité de la condition humaine. Comme chez Ionesco, tragique et comique se côtoient et les personnages prononcent des paroles insignifiantes qui donnent l’illusion du dialogue.

1) En attendant Godot (1952)

Caractéristiques de la pièce :

- longues et nombreuses didascalies

- importance des gestes et des objets (chapeaux, chaussures)

- deux personnages principaux : Vladimir et Estragon. Au début de la pièce, Vladimir est tourmenté par l’angoisse de la mort tandis qu’Estragon s’acharne sur sa chaussure (décalage).

- c’est une pièce située entre farce et tragédie : d’un côté répétitions, symétries, gestes clownesques et de l’autre, dépouillement de la scène, thématique de l’angoisse, de la mort, de l’attente de quelqu’un que l’on ne connaît pas (Godot), qui n’existe peut-être pas et qui ne viendra pas (jeu de mot avec God, en anglais = Dieu, à mettre en parallèle avec l’absence de sacré dans le théâtre de l’absurde).

2) Fin de partie (1957)

Résumé et rapide introduction des personnages (cf. Wikipédia) :

Hamm, aveugle paraplégique, occupe le centre de la scène. Il entretient avec son valet et fils adoptif Clov une relation étrange d'interdépendance. Clov affirme vouloir quitter Hamm ou le tuer, mais n'a le courage de faire aucune de ces deux choses pendant toute la pièce. La dernière scène de la pièce présente Hamm parlant seul, tandis que Clov le regarde, vêtu différemment et portant une valise, comme s'il allait enfin partir.

Nell et Nagg, les parents de Hamm, ont perdu leurs jambes lors d'un accident de tandem dans les Ardennes et vivent désormais dans deux poubelles situées sur la scène.

Il n'y a pas à proprement parler d'intrigue dans Fin de partie. On peut toutefois se demander si la journée mise en scène n'est qu'une « journée comme les autres » comme veut le croire Hamm ou si des éléments nouveaux et inconnus, inquiétants ou porteurs d'espoir font leur apparition dans la vie des personnages au cours de la pièce. En effet, Nell semble mourir, et Clov semble sur le point de quitter Hamm, mais le spectateur ignore si ces deux événements sont uniques et se sont produits, ou s'ils ne sont que des répétitions d'un rituel familial quotidien. On peut donc avoir l'impression, comme Clov ne cesse de le répéter, que « quelque chose suit son cours ».

- Voir l’extrait du manuel : déstructuration du langage, impossibilité de la communication, répliques brèves, saccadées…

Le discours est sans ordre logique apparent, répétitif et percé de silences ; la plupart des répliques peuvent sembler sans intérêt pour comprendre l'évolution de la pièce. Il faut dire que le dialogue, chez Beckett, n'a pas la même fonction que dans le théâtre classique: il n'est souvent au service d'aucune action. Dans Fin de partie, les paroles des personnages font largement référence à un passé révolu, ou à l'imaginaire, comme pour compenser la vacuité du présent et l'impuissance à agir plutôt que pour y remédier. Hamm notamment, se plaît à raconter, et à imposer aux autres, son « Roman », et rappelle souvent à Clov les temps anciens.

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