Le mendiant Victor Hugo

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Le rôle du poète a aussi une fonction argumentative qui est de dénoncer la misère. Ainsi, il insiste sur les conditions de vie difficiles du mendiant avec une description péjorative de celui-ci : « vit dans une niche » (v.6), « solitaire » (v.7), « le vieillard grelottait de froid » (v.14). Il évoque son manque d’argent avec un participe présent « Tendant les mains pour l’homme » (v.9). Victor Hugo déplore : ses « habits mouillés » (v.16), « son manteau, tout mangé des vers […] piqué de mille trous » (v.18-20) avec de nouveau une description péjorative de ses vêtements qui prouve sa misère.

Enfin, le poète a une fonction didactique qui consiste a donner une nouvelle image du quotidien, du réel. L’imparfait « Je songeais que cet homme était plein de prières, » (v.24) illustre le mendiant comme un Saint. La diérèse effectuée sur « constellations » (v.26) met en évidence la grandeur du manteau.

Cet extrait présente donc le poète comme ayant pour rôle de venir en aide aux personnes dans le besoin, de dénoncer la misère dans laquelle vivent les mendiants et enfin de donner une nouvelle image de leur quotidien.

Ce poème est le récit d’une anecdote personnelle qui inclut la mise en valeur d’une scène banale et l’illustration d’un personnage ordinaire. Mais dans ce poème l’auteur possède plusieurs rôles : celui, d’être un être généreux, de dénoncer la misère ainsi que de donner une nouvelle image du quotidien, du réel. Par conséquent, toutes ces caractéristiques regroupées, font de ce poème une œuvre engagée et de l’auteur, Victor Hugo, un poète aussi engagé.

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