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Le mariage de Figaro, incipit, Beaumarchais

Par   •  21 Juin 2018  •  1 172 Mots (5 Pages)  •  681 Vues

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comique de gestes

Ici, le comique est surtout dû à la souplesse des gestes de Figaro ; on pense à Arlequin de la Comedia dell’Arte. Au début de la scène, Figaro mesure la chambre. A la fin, il court après Suzanne > Figaro est toujours en mouvement, il est très présent physiquement. Derrière ce personnage on peut déceler la vitalité de Beaumarchais, qui a l’audace d’avoir choisi un valet comme héros de sa pièce.

Les coquetteries de Suzanne présentent également un côté divertissant, léger. (elle se recoiffe)

Figaro ne mène le jeu pas seulement par l’intrigue mais par le jeu scénique. On rit avec Figaro, on ne rit pas de lui.

b) Le jeu verbal

Beaumarchais use d’un procédé : l’économie du langage, qui dit le strict minimum > vivacité du dialogue, on fait appel à l’intelligence du spectateur pour deviner le reste. Pendant tout le temps où Suzanne refuse de parler, on assiste à une joute verbale avec utilisation de sous-entendus.

Le fait que Suzanne reprenne les mots de Figaro donne un aspect comique ("tinté", "zeste", "crac"). Suzanne évoque de façon malicieuse, mais presque crue les vues sexuelles du comte sur elle : "et crac, en trois sauts".

Nouvel aspect novateur de la pièce : les valets ont de l’esprit, ils parlent très bien.

Les piques entre les deux personnages sont comiques : "Que les gens d’esprit sont bêtes" => Suzanne dit à Figaro qu’il est bête, et celui-ci ne dément pas "On le dit".

2) une critique sociale

A travers un décor symbolique ou Tous les éléments sont importants : chambre du château, symbole de la puissance du comte + entre les deux appartements de la comtesse et du comte = séparation amoureuse du comte et de la comtesse, même si à l’époque c’était une question de confort de faire chambre à part + ce lieu leur a été accordé par leurs maîtres = marque de la dépendance des futurs mariés vis-à-vis de leurs maîtres. Cette chambre n’est donc pas si intime que cela (on y entend la sonnette).

Pour Figaro, tout est positif dans cette chambre, mais pour Suzanne, c’est le contraire : elle y voit un piège (droit de cuissage) "en deux pas il est à ma porte, et crac, en trois sauts…". = critique des droits de ceux qui ont le pouvoir

Le décor est très important et symbolique : Figaro l’accepte, Suzanne y voit un danger.

+ La toute-puissance du comte

mise en valeur de la toute-puissance tyrannique d’un seigneur féodal : Il a envie de rétablir un droit féodal honteux, le droit de cuissage : "s’il l’a détruit, il s’en repend" = révolte des valets suzanne). En voulant conquérir Suzanne, le comte montre sa toute-puissance ; cela soulève le problème de l’asservissement des femmes. Suzanne se révolte devant la condition féminine et devant les Grands > c’est pour cela qu’elle considère la chambre comme un piège.

Récapitulatif :

Privilège de la naissance => les grands ont tous les droits.

=> abus (le comte)

Rôle de l’argent => il la paille, les grands sont corrupteurs

Hypocrisie : il peut se retourner vers quelqu’un d’autre.

Figaro, il devient aussi important que son maître, le titre est provocant, c’est un valet.

Conclusion :

 Nous pouvons bien parler d’une scène d’exposition car elle remplit ses fonctions informatives et incitatives. C’est une comédie sur un ton de gaieté et de rires, qui, cependant révèle une satire sociale dressait par Beaumarchais sur son époque. (Notamment sur les privilèges de la noblesse)

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