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Le Pont Mirabeau, Apollinaire

Par   •  20 Août 2018  •  1 043 Mots (5 Pages)  •  635 Vues

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- Refrain : « Vienne » (subjonctif) peut traduire l’indifférence du poète, il peut aussi être un subjonctif de souhait/d’ordre.

- « sonne l’heure » : il compte les heures → rappelle l’horloge → rappelle l’expression en rapport avec la mort.

→ la vie est lente donc il désire que la mort vienne à lui.

→ Cela est souligné par la répétition du refrain (4 fois).

- Refrain morcelé de petites unités, comme le temps qu’il rappelle.

- Chiasme : Vienne la nuit sonne l’heure

[pic 3][pic 4]

Les jours s’en vont je demeure

→ « s’en vont » et « demeure » s’opposent et isolent le « je ».

- 4ème strophe : jours/semaines (pas souvent utilisé →) : souligne le morcèlement du temps → temps qui passe lentement.

- Lenteur → souffrance (et renouvellement de ce lyrisme)

→ « l’Espérance » (boîte de Pandore).

(vers 15 et 16, 3ème strophe → lenteur et Espérance associés)

- L’image du pont

- image de l’échange amoureux

- « Sous le pont Mirabeau(…)/Et nos amours ».

- « Le pont de nos bras » → lien/reciprocité amoureuse.

- « éternels regards l’onde si lasse » miroir de leurs regards sous le pont dans l’eau.

- Vocabulaire du corps : « mains dans les mains », « face à face », « nos bras ».

- « l’onde » est lasse des éternels regards des amoureux dont l’un est toujours l’abandonné.

→ serment d’amour toujours illusion/jamais éternel/regards mutuels s’épuisent.

→ l’amour est vaincu par le temps, pont n’est pas suffisant.

- image du poète et de la poésie

- Mirabeau : symbole de force, de résistance

→ permanence de l’Homme amoureux.

- « je » : poète et amoureux.

- Immobilité du poème avec le pont statique, et le poète figé par sa douleur : "je demeure".

CONCLUSION :

Apollinaire transforme sa souffrance personnelle en beauté poétique.

Le pont réunit et sépare à la fois : pas de fusion.

Toujours tous les deux individuellement mais réunis par le pont.

→ affirmation de l’éternité de la poésie, par opposition à l’Homme et ses sentiments.

→ poème sur la fuite de l’amour et la souffrance qu’on a à espérer alors que l’Espérance est vaine.

→ poème qui paraît simple mais qui est complexe

- raffinement de métrique, de sonorités, d’images.

- familier → mais maitrisé

- raffinement de la simplicité → intemporalité

TEXTES COMPLÉMENTAIRES :

- « Ondes », Calligrammes, Guillaume Apollinaire

- image de la pluie qui tombe.

- « faire couler l’encre ».

- pluie diagonale comme si il y avait vent.

- (pluie sur une vitre ?).

- phrase longue sans ponctuation → eau.

- pleuvoir peut rappeler les pleurs de quelqu’un.

- Verticalité du poème

- « La Pluie virgule », Patrick Tosani, photographie

[pic 5]

→ rappelle « Ondes ».

→ → → poésie qui avait toujours jusqu’à cette époque été apparentée à la musique, elle est, début 20ème, comparée à la peinture, et elle essaye de s’en rapprocher (calligrammes d’Apollinaire).

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