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La place de l'homme dans les genres argumentatifs indirects

Par   •  5 Décembre 2018  •  3 644 Mots (15 Pages)  •  550 Vues

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La situation initiale est plutôt réaliste puisque les loups chassent les agneaux et ils vivent dans les forêts. Le récit initial propose une scène paisible champêtre.

On note une certaine pureté de l’environnement et du lexique. Cependant ce décor clément va être noircit avec l’atmosphère sombre et inquiétante qu’impose le loup.

Dans les contes et les récits la forêt est un endroit très connoter

C’est un vers solennel. Le terme « raison » a plusieurs sens. Soit la raison veut dire prétexte soit la raison veut dire la logique soit dans le sens de justice. La morale contredit l’idée de justice parce qu’elle se réfère au rapport de force. L’adverbe « toujours » renforce cette idée d’inévitable qui devient un terrible constat. A ce moment-là c’est le roi du plus fort qui règne dans ce monde. N’oublions pas la lettre de cachet qui à envoyant Nicolas Fouquet, son protecteur, en prison.

Donc le récit n’est qu’une explication voire une analyse de la morale. C’est dans le texte que la morale prend son sens. On a une explication de la conduite du loup avant qu’il agisse. Nous savons déjà que le loup n’agit que par la faim. Dans cette fable, on connaît les raisons du crime avant qu’il n’ait eu lieu. Ainsi le dialogue ne sert à rien puisque le loup est déjà décider. La citation de Hobbes : « L’Homme est un loup pour l’Homme. » est bien confirmer

B) Les puissants contre les victimes

Dans cette fable, les animaux représentent des Hommes.

Le titre mentionne deux personnages qui sont opposés. L’agneau désigne l’innocence depuis la Bible, c’est aussi un animal qu’on donne en tant que sacrifice, c’est un animal sacrificiel. Il symbolise aussi la pureté, le pacifisme. De plus il est naïf et jeune. Au final il représente le tiers-état du peuple. Dès le titre le loup est placé en première place. Il est fréquent de rencontrer le loup chez la Fontaine. Si l’un est carnivore, l’autre est herbivore. Son pelage sombre pour l’un pelage claire pour l’autre. Jeune pour un vieux pour l’autre. Notons que le loup cherche aventure, on se réfère aux chevaliers du Moyen-Age de façon très ironique. Sa préoccupation n’est pas morale mais vitale / primaire : il veut manger. D’autre part il n’a aucun mérite de s’attaquer à une proie aussi faible. Les termes animale et bête évoquent bien sa simple condition (son rôle dans sa société). « Cruel » montre qu’il prend plaisir à faire du mal.

L’agneau vouvoie le loup alors que ce dernier le tutoie, n’a aucun respect, pratique l’agression verbale, il signe sa mauvaise foi « on me l’a dit » avec le pronom indéfini (pas d’identité « on ») qui marque l’idée d’injustice.

C) Le constat de dénonciation : l’injustice

Dès le début, JDLF annonce une volonté de démonstration donc de logique donc de raison comme le prouve l’utilisation du « nous » et du « on ». Dans ce monde la justice n’existe pas. Il n’y a pas de possibilité de défense pour l’agneau comme le souligne la conclusion « le loup l’emporte et puis le mange ».

A travers les modalisateurs, le narrateur est présent et il fait surgir la voix du fabuliste (JDLF). Parmi eux on relève des adjectifs : « cruel » ; des adverbes « plein de rage » ; des verbes « châtier ». Le dialogue entre les deux protagoniste (personnages principaux) est absurde, il ne mène à rien car tout est lieu d’avance, la justice n’a pas lieu d’être puisque des preuves et arguments concrets (vers 15 ;20 ;23) de la part de l’agneau suffisent pas à contrer la position accusative du loup. Le mot « procès » vient alors conclure de façon ironique puisqu’il n’a pas eu de véritable procès. Il faut savoir que la force existe, elle donne tous les droits c’est un pouvoir jugé illégitime. Le fort se défini par la puissance du corps par son appétit.

Modalisateur : petit mot, souvent adverbe, adjectif et emploie des temps qui montrent le jugement du narrateur

D) Conclusion sur la fable

Dans cette fable qui fait désormais parti de notre imaginaire JDLF ne nous donne pas de leçon de vie ni de conseil pratique ni de leçon de vie c’est un simple et banal constat « la raison du plus fort est toujours la meilleur ».

- Anouilh : Est-ce un fabuliste moderne ?

- ?

En France le mot fable est spontanément associé au nom de la Fontaine qui est pourtant l’auteur d’autres écrits (Contes, Théâtre …). Nombreux sont également les écrivains qui, avant ou après la Fontaine, nous ont laissé des fables : d’Esope à Boileau, de Victor Hugo à Raymond Queneau, en passant par Anouilh, Michaux. Jean Anouilh est un dramaturge, il a toujours fait preuve d’une grande discrétion concernant sa propre histoire : Ma vie privée est mon affaire personnelle a-t-il d’ailleurs confié lors d’une interview en 1964. Jean Anouilh ne cesse d’écrire des pièces, en sortant environ une chaque année. Au sortir de la seconde guerre mondiale, certains côtés de la Collaboration. Anouilh ne se prononcera jamais vraiment concernant ces suppositions mais il semble que plusieurs indices penchent en faveur de la Résistance du personnage. Lorsqu’il écrit ses fables, il précise non sans distance et humour :

« Avertissement hypocrite : Ces fables ne sont que le plaisir d’un été. Je voudrais qu’on les lise aussi vite et aussi facilement que je les ai faites, et, si l’on y prend un peu de plaisir – ajouté au mien – il justifiera amplement cette entreprise futile. Il y a tant de gens donc c’est le gagne-pain de penser, de nos jours, que ce petit livre refermé et oublié, les occasions d’être profond ne vous manqueront certainement pas. »

Le vieux loup est une fable classique ?

- Une fable courte

Avant tout le titre est évocateur car il trouve son inspiration dans l’immagination collectif. Le loup dans les consciences est « l’animal plein de rage ». Annouille n’invente rien il ne créer pas de caractère au contraire il le rend plus féroce plus obscure plus mystérieux grâce a l’adjectif « vieux ». Il existe un écart entre La Fontaine et Annouille que ce dernier ne manque pas de souligner dans sa fable. L’image du loup est presque inversé puisque les loup se feraient sensible au palabres, plus

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