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La Construction du temps narratiff comme outil d’analyse psychologique

Par   •  29 Juin 2022  •  Dissertation  •  2 583 Mots (11 Pages)  •  408 Vues

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La Construction du temps narratiff comme outil d’analyse psychologique

dans le roman proustien

  1. Introduction

A la Recherche du Temps Perdu, l’œuvre de Marcel Proust, publiée de 1913 à 1927, a sans conteste marqué profondément la littérature du XXe siècle.. Le roman proustien est appellé le premier roman stricte psychologique dans la littérature mondiale . Le roman du XIXème siècle, en général, nous a habitués, aussi bien que les œuvres romantiques antérieures, à considérer un personnage comme un type humain. Nous rencontrons ainsi un avare, un misanthrope, un distrait, une précieuse. Et nous disposons, avec Balzac, Flaubert ou Stendhal, d’une riche collection de persons ainsi définis, qu’il s’agisse de Vautrin, Madame Bovary ou de Julien Sorel. Dans  À la recherche du Temps perdu, un livre de Marcel Proust, l’auteur refuse le déterminisme psychologique, ne veut jamais de fixer ni figer ses personnages dans « une » identité non problématique, ne présente aucune hiérarchie entre ses personnages.

À la Recherche du Temps perdu, se compose de sept tomes : 1.Du côté de chez Swann (Combray, Du côté de chez Swann, Nom de pays : le nom), 2.À l'ombre des jeunes filles en fleurs (deux chapitres : Autour de Mme.Swann et nom de pays : le pays), 3.  Le Côté de Guermantes (Noms de personnes : La duchesse de Guermantes et Le salon de Mme de Villeparisis) , 4. Sodome et Gomorrhe I et II, 5.  La Prisonnière, 6. Albertine disparue (titre original : La Fugitive), 7. Le Temps retrouvé.

Le narrateur, jeune homme hypersensible né dans une famille bourgeoise parisienne vers la fin du XIXe siècle, veut devenir écrivain. Cependant attiré par le mirage de l'aristocratie ou des lieux de villégiature à la mode, il grandit en même temps qu'il découvre le monde, l'amour, l'existence de l'homosexualité. A travers toutes ses expériences négatives ou positives, le narrateur (qui est aussi le héros du roman), découvre le sens de la vie dans l'art et la littérature au dernier tome.

Une  construction du sort des héros,  une introspection du narrateur est basée sur des hypothèses  de la philosophie d' Henri Bergson, Arthur Shopenhauer et la psychologie de Sigmund Freud. Bergson proclamait,que le rôle principal dans le processus de la vie n'est pas joué par l'esprit, mais par élan vital. L'homme est guidé par l'intuition. Selon Bergson le monde subit  un développement  continu et la vie de l'homme est une flux d'expériences et d'actes , où un rôle principal est joué par, soit-disait, mémoire involontaire.  En revanche,    Proust a pris la vision du monde  comme une exemplaire du vision,    une spectacle qui a lieu aut yeux des héros, comme en témoigne frequent dans le roman déscription  de la rèalité en regardant par la fenêtre. Le fruit de la psychanalyse de Freud est accroîssance du rôle   de la sensibiisation sur une clée pour la  compréhension de la rèalitée d’aujourd’hui, via une chaîne d'associations, des images, dont l'associatio permet de deviner le sens de la  rèalité. En résultat   tout le roman est construit de façon que les épisodes soient des petites pierres, comme les pièces qui forment une mosaïque (comme la construction d’une église ou cathédrale)

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II. La construction du temps narratif dans le roman proustien

La  caractéristique clé du roman  proustien  est  le manche de la chronologie classique pour un récit des évenemments.  Nous avons affaire à La chronologie en patchwork  ou bien le temps discontinu. Dans le cas de Swann nous rencontrons l'héros dans la première partie de Du côté de chez Swann (Combray), dont l'action est datée pour les années 1883–1892, alors que  l'histoire de son marraige, dattée pour leds années 1867–1868 est racontée à nous dans la partie prochaîne du volume. En plus de cette perturbation sur la chronologie on doit mentionner, que toute action du roman est entrelacée par des souvenirsi souvent  appliquant aux gens, dont l’histoire prinicipal se tient dans les volumes prochaînes . Ainsi, ils sont les gens inconnus pour un lecteur, dont un souvenir  mets à avoir un sens seulement après la lecture des chapitres prochaînes de la piste   , par exemple

un souvenir d’Odette Swann ou bien cel de Gilbertine Swann dans le chapitre Combray. Au point Séjour à Vénise  nous notons  le contraire,souvenir d'Albertine   une amante du narrateur et en même temps une héros , nousm mentrons cette héroine morte  dans les autres situations et les autres évenemments, qui aident à comprendre un sentiment de  Marcel et en méme temps Albertine. A lettre, où Albertine accepte une demande en marriage de Marcel arrivée au narrateur après  la nouvelle, que son amante était morte.

La direction et la chronologie de narration  – conformément aux hypothèses de la psychoanalyse de  Freud – en effet, fixent des associations, liés aussi avec une mémoire involontaire d'Henri Bergson. Même au début du chapitre Combray , une nuit blanche du narrateur adulte, les sons et les ombres depuis la porte de l'hôtel  suscitent  des souvenirs de  l' enfance, le désir de są mère ,le vue de chambre enfantin dans la maison des grands- parents à Combray. Une avalanche des souvenirs est executée. Dans le même chapitre, une  madeleine trempée dans du thé cristallise la théorie proustienne de la mémoire : Enfant, sa tante donnait à Marcel de petites madeleines trempées dans du thé. Adulte, il se rend compte que le fait de manger à nouveau une madeleine fait resurgir le contexte de son enfance. La madeleine est le symbole de ce passé qui surgit de manière involontaire. Proust montre ainsi les contours d’une subjectivité qui accumule des souvenirs sans s’en rendre compte (la madeleine, comme chaque acte, est vécue naïvement), une subjectivité marqué par le monde de manière passive. « mon attention, explorant mon inconscient, allait chercher, heurtait, contournait, comme un plongeur qui sonde »Si les psychologists traditionnelle (Avant Freud) parlent de « conscience affective » pour qualifier le surgissement des souvenirs, c’est bien pour insister sur la dimension non-active et affectée du sujet : les souvenirs viennent à lui sans avoir été convoqués (conformément. à la théorie de mémoire involontaire de Bergson et la théorie de Freud).  Les sources de la réminiscence sont l’odeur et la saveur, autrement dit il s’agit d’une action sensuelle, et non d’une entreprise intellectuelle. Et comme dans ce jeu où les Japonais s’amusent à tremper dans un bol de porcelaine rempli d’eau, de petits morceaux de papier jusque-là indistincts qui, à peine y sont-ils plongés s’étirent, se contournent, se colorent, se différencient, deviennent des fleurs, des maisons, des personnages consistants et reconnaissables, de même maintenant toutes les fleurs de notre jardin et celles du parc de M. Swann, et les nymphéas de la Vivonne, et les bonnes gens du village et leurs petits logis et l’église et tout Combray et ses environs, tout cela qui prend forme et solidité, est sorti, ville et jardins, de ma tasse de thé »

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