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L'immigration

Par   •  26 Septembre 2018  •  1 650 Mots (7 Pages)  •  365 Vues

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effet les migrants, quand ils arrivent en France ils peuvent avoir des difficultés ou des peurs qui peuvent être liées au travail, à des difficultés financières, des inégalités sociales. Pour les difficultés financières on peut prendre l’exemple du RSA (revenu de solidarité active), les migrants n’ont pas d’aide de l’Etat, le RSA est accordé seulement au bout de cinq années de résidence en France, et il faut aussi avoir un statut d’immigrant régulier pour pouvoir toucher les aides sociales. Cela peut être une difficulté car ils peuvent se retrouver sans aucun revenu et donc se retrouver dans une situation de précarité.

Mais rajouter à cela, les immigrés sont aussi confrontés aux inégalités sociales et à l’emploi. En effet les immigrés n’ont pas forcément de diplôme et donc leur taux de chômage est supérieur à la moyenne. Concernant les hommes, le chômage représente 6,8% chez les non-immigrés contre 13,5% chez les immigrés. On peut également observer une importante différence entre les femmes non-immigrées et les femmes immigrées pour le taux d’emploi. En effet, le pourcentage est de 61% chez les femmes non-immigrés tandis que chez les femmes immigrées, le taux est de 46%. Par exemple en ce moment à Calais, plus de 2000 migrants sont arrivés et il n’y a pas forcément de travail pour tout le monde. Pourtant l’INSEE a fait une étude en 2008, qui montrait que les migrants arrivaient quand même à trouver du travail au bout de quelques années malgré leur taux de chômage qui était supérieur à la moyenne. Les immigrés sont traditionnellement dans une situation plus fragile au regard de l’emploi que les Français de naissance en raison des obstacles qu’ils rencontrent sur le marché du travail (capital social insuffisant, difficultés linguistiques, problèmes de reconnaissance des diplômes et obstacles statutaires, discrimination, etc.). En effet les étrangers et les immigrés sont principalement ouvriers (42% des étrangers et 40% des immigrés) contre 24 % pour les Français de naissance, d’après l’enquête emploi 2004 de l’Insee. Les métiers qu’ils occupent sont en grande partie peu ou pas qualifiés (ouvrier non qualifié, femme de ménage) et dans des secteurs d’activité (bâtiment, services à la personne) où la formation continue est peu développée. En outre, le chômage touche plus durement les moins diplômés. Les difficultés scolaires des enfants d’immigrés sont surtout imputables à leur origine sociale. En effet, trois-quarts des élèves de famille immigrée appartiennent à une famille dont la personne de référence est ouvrière, employée de services ou inactive contre un tiers des jeunes dont aucun des parents n’est immigré. Ces difficultés d’accès au marché du travail sont en partie dues à un manque de qualifications. Près de la moitié des immigrés ont un diplôme de niveau enseignement primaire ou aucun diplôme, contre un sur cinq chez les non-immigrés. En revanche, un quart des immigrés ont un diplôme de l’enseignement supérieur ; proportion identique à celle des non-immigrés. Toutefois, les différences de qualifications n’expliquent pas tout l’écart en termes d’insertion sur le marché du travail. Pourtant 8 % des immigrés estiment qu’un emploi leur a déjà été refusé de façon injuste en raison de leur origine étrangère. Dans deux cas sur trois, ce refus a été précédé d’un entretien en face à face avec l’employeur. Ce sentiment est particulièrement fort chez les immigrés originaires d’Afrique subsaharienne (15 %), qui déclarent aussi plus souvent avoir déjà été traités de façon injuste par leur employeur, leur supérieur hiérarchique ou leurs collègues.

Ensuite la population immigrée doit aussi faire face à une montée du sentiment de racisme. Voici quelques exemples :

Le premier est que certaines personnes en France croient que la citoyenneté française serait accordée plus facilement à des étrangers qu’avant. Cela est faux, de nos jours, la citoyenneté française est moins accordée qu’en 2007.

Le deuxième cliché que les français pensent est que la France accueil plus d’immigrés qu’ailleurs dans l’Union européenne, elle serait une terre d’accueil privilégiée des migrants. Cette affirmation est aussi fausse puisque les pays comme l’Allemagne, le Royaume-Uni connaissent plus d’immigration que la France. La France se situe au niveau mondial, à la 80e position pour l’immigration, derrière les Etats-Unis ou de nombreux autres pays européens. Les descendants directs d’un ou de deux immigrés représentaient 6,5 millions de personnes, soit 11% de la population. Pour ce cliché on peut prendre l’exemple de la « jungle de Calais » ou plusieurs migrants viennent en France pour pouvoir rejoindre plus facilement l’Angleterre et ne compte pas rester en France.

Mais aussi beaucoup de personnes pensent que les immigrés sont tous pauvres et sans qualification. Or ceci n’est pas toujours le cas, comme on a pu le voir dans les caractéristiques de la population immigrée en France, les motifs peuvent être d’ordre familiale, pour poursuivre ses études en France ou encore humanitaires.

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