Incendie de Nawal

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Dans le récit de Nawal nous remarquons de nombreuses références au sang et au feu (on rappelle que cette partie de la pièce est intitulée L’incendie de Nawal) : « le sang nous inonde et nous noie »l. , « tout le monde a brûlé » l.36 , « au milieu du feu » l.34 nous sommes au plein cœur de l’incendie de Nawal mais nous sommes également au centre de la pièce. Cette scène permet au lecteur de connaître le passé (douloureux) du personnage de Nawal qui apparaissait jusqu’ici être une femme austère. Elle apparait dans cette scène comme une femme apeurée ressentant de la culpabilité : « je suis comme vous » l.24 (se compare aux assassins qui ne sont jamais clairement désignés mais montrés : «ils », « eux » )

Transition et conclusion partielle : Ces deux récits permettent donc de connaître mieux le personnage de Nawal mais également de lui faire comprendre par procuration ce personnage qui semble avoir beaucoup souffert.

I I/ L’enjeu de ces récits est de faire revivre le massacre que Nawal a vécu :

1/La vivacité des paroles créée une atmosphère telle que nous avons l’impression d’être nous-même dans le feu de l’action :

«comme ça » l.33, « d’un coup », « d’un coup » l. répété deux fois, traduisent la halte dans laquelle Nawal est : elle vient de vivre une épreuve difficile est en est choquée. Elle est sous le choc : renforcé par les nombreuses utilisations de « ! » , « Il n’y a plus le temps » l. , « hurlé » l. -> Les évènements s’enchaînent avec rapidité.

L’horreur de la scène est également traduite par un champ lexical présent tout au long du texte :

2/ Champ lexical massacre/ sang

« sang » l. , « brûlé » l. , « décapité » l. , « flambé »l. , « crachent du sang » l.

On peut observe une famille de mot : celui du sang et du feu : référence au titre ? Incendies & Sang des Promesses ? C’est d’ailleurs la dernière fois que nous verrons Nawal sur scène puisqu’après nous avons L’incendie de Jeanne, est-ce une clôture à « L’incendie de Nawal » ?

Les sonorités et les tensions d’une scène de massacres sont également retranscrites dans la scène

3/ bruit / tensions

Dans les didascalies : « marteaux piqueurs », les cris sont également présent = cohue, peur… : « hurlé » l. , « crié » l.

Dans les didascalies : métaphore de l’arrosoir : « les arrosoirs crachent du sang » : peuvent simuler le son des fusils qui tirent + utilisation de l’arrosoir = référence au titre de la scène « Pelouse de banlieue », les arrosoirs arrosent les pelouses / les arrosoirs touchent/ sensibilisent Jeanne et Simon ?

Transition + conclusion partielle : Ces récits ont donc pour but de retranscrire ce qu’a vécu Nawal dans son passé afin qu’on puisse d’une part comprendre son personnage et son histoire mais permet d’autre part aux jumeaux de connaître l’histoire de leur mère. Cependant, nous pouvons également penser que ce récit possède une portée plus dense

III/ Une scène à portée universelle : la représentation de la violence

Des assaillants qui ne sont pas nommés, pas de nom de lieu, des personnes innocentes tuées : enfant, vieillard, image cruelle de la guerre : détruit tout

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