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FRANCAIS : RELATIONS MAITRE VALETS ( corpus théâtral)

Par   •  27 Juin 2018  •  1 459 Mots (6 Pages)  •  467 Vues

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les didascalies nous permette de voir qu' Iphicrate et un personnage sensible, qui s'emporte vite grâce aux didascalies : « un peu ému/ au désespoir/ courant après lui/ »

L'esclave, Arlequin lui semble un personnage heureux,avec le joie de vivre par les didascalies: « riant/sautant de joie »

Ce couple stéréotypés du maître et son valet nous montre qu'ils s'opposent dans leurs comportement et dans leur préoccupation ; il y a une net tension a la fin de la scène quand un habitant de l'île désarme Iphicrate de son épée pour la donner a son esclave Arlequin. « faisant saisir et désarmer Iphicrate par ses gens il prend l'épée et la donne a Arlequin »

Champs lexicaux majeurs :

Le champs lexical de la dépendance : patron/ esclave / maîtres jetés en esclavage

il y a notion de violence avec 'le gourdin' « vous avez coutume de m'en faire à coups de gourdin »

Ce champs lexicale nous donne l'impression d'une société brutale ou règne la violence physique par le rapport de force

Le champ lexical du danger : le risque de mort grâce au résumé du début de la scène I : « tuer les maîtres , s'ils sont morts» et la volonté de survivre « s'ils sont en vie »

Dès le début de la scène II, Trivelin propose à Arlequin de corriger son maître. Il s'agit du sens premier du mot "corriger" qui est "remettre droit".

Ceci nous montre une situation de crise avec un danger de mort ou de liberté mais Iphicrate et conforté a une perte de sont identité sociale : Arlequin ne le reconnaissant plus comme sont maître, sans valet Iphicrate perds sont pouvoir sur Arlequin

Les pronoms personnels :

Le couple maîtres/valet nous montre qu'ils partagent le même malheur malgré la différence entre les personnages avec les pronoms personnels qui nous indique ;

pour Iphicrate vers on compagnon, le tutoiement

et pour Arlequin envers son maître le vouvoiement.

Leurs situation n'est pas commune: pour l'un la mort, pour l'autre, la liberté.

Le 'je' d'Iphicrate triomphe : « j'ai besoin d'eux moi ».

Le 'je' d'Arlequin ne cesse d'affirmer cette différence : « je m'en goberge ».

La didascalie « se reculant d'un air sérieux » s'oppose à toutes les autres et annonce l'instant bouleversant de la métamorphore: le tutoiement inouï du valet réalise un changement d'espace énonciatif. Le valet devient maître par la parole, au cours d'un conflit d'une crise violente, confirmé par les trois champs lexicaux majeurs

Les marques temps :

Le présent employé condamne le futur ainsi que le maître pour qui la situation est invivable. La tirade d'Arlequin au passé composé indique que son passé de valet soumis est terminé et que son futur marque cette transformation à venir. Le présent indique le changement du cours de la scène, et Arlequin dévoile la suite de la pièce en mettant en scène de nouveaux rapports entre maître et valet avec un renversement de situation par l'inversion des rôles maîtres/valets

II Une scène comique

Le comique ce présente sous la forme du nom d'Arlequin qui nous évoque tout de suite un sens comique, mais aussi par le fait qu 'Arlequin reformule les phrases de son maître sans vraiment donner ses opinions au début de la scène I.

Il y a également un paradoxe avec la situation dramatique de Iphicrate « un peu ému » qui perd son statut de dominant, laissant son ancien valet prendre sa place.

Il y a également un comique de geste, de mots et de situations

cls :

La situation est dramatique, mais le renversement de situation est savoureux et Arlequin, bon vivant, chante et donne une tonalité comique à la scène. Deux lectures sont possibles, l'une dramatique , l'autre amusante.

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