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Exposé sur la condition de la femme

Par   •  14 Novembre 2018  •  1 823 Mots (8 Pages)  •  3 359 Vues

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En occident, après s’être bien intégrer, elle a une vie simple sans contrainte de la tradition. Elle se bat pour réussir prenant ses propres décisions, ses propres résolutions, traçant son propre chemin etc… selon ses propres aspirations.

Elle dont la société voulait en faire qu’une procréatrice qui n’aurait pas de mot à dire décide de suivre une formation qui la permettrait d’aider les femmes. C’est ainsi qu’au prix d’efforts considérables, elle réussit à son concours d’assistante sociale et par la suite commença à travailler au Centre de Guidance Féminin de son quartier.

Sur le plan sentimental, sa liaison avec Philippe Blain, un blanc était mal vu et rejetée car pour la diaspora africaine le blanc se sert uniquement de la femme africaine et la jetait par la suite. Encore une fois, telle qu’on la connait toujours déterminer à défendre ses aspirations, elle ne mettra pas fin à cette union avec un blanc.

Malimouna a donné ici l’image de la femme africaine battante et courageuse, qui ne se laisse pas faire et qui a son mot à dire dans le tracé des sillons de sa vie. Une femme qui s’affirme et reste attacher à ses convictions sur tous les plans.

- La condition de vie de Fanta en France

A coté de Malimouna, il y avait aussi Fanta, une jeune femme africaine, mariée selon la tradition africaine et qui a été envoyé en France rejoindre son mari. Le mariage s’étant fait en l’absence de ce dernier.

Fanta ne vivait que pour être une bonne épouse pour son mari, à l’instar de la tradition africaine qui voulait que la femme ne soit qu’une simple procréatrice en obéissant scrupuleusement à son mari qu’elle devait servir avec fidélité et dévouement.

Ainsi donc, en l’espace de quelques années, elle avait déjà 4 enfants sous les bras dont elle devait s’occuper toute seule. Sa tentative avec son amie Malimouna dans le but de limiter les naissances s’est vue très vite réprimée par son mari. Selon lui la tradition interdisait les méthodes contraceptives.

Cette obéissance aveugle à la tradition en toute ignorance aura raison d’elle quand sa fille Noura mourut des suites d’une excision ratée. Fanta et son mari ainsi que l’exciseuse furent jeté en prison.

Fanta quoique en occident nous montre la même image que la femme africaine dans la société traditionnelle attachée à sa tradition à l’instar de Matou la mère de Malimouna.

- LA PERCEPTION DE LA FEMME AFRICAINE DANS LA SOCIETE MODERNE

- Condition de vie de Malimouna

Malimouna de retour dans son pays avec son compagnon Philippe Blain, se voit encore marginaliser à cause de la couleur de sa peau parmi les blancs que le couple avait pour amis. Dès lors que cette union avec son compagnon prit fin, elle entreprit de se consacrer à son nouveau travail dans un centre pour enfants handicapés mentaux. Peu de temps après, elle fit la rencontre de Karim qui deviendra son époux. En cet homme, elle se retrouvait tant il la comprenait et l’avait même soutenu quand elle lui avait raconté sa douloureuse histoire de Boritouni. Elle était en phase avec cet homme aux bras de qui elle se sentait fière et non marginalisée. Elle le présentait comme un époux exemplaire et bon père de famille qui prenait soin de tous. Cet homme aidait même l’association des femmes à laquelle elle appartenait tantôt par une assistance physique tantôt par une assistance matérielle. Malimouna sentait avoir véritablement trouvé son chemin.

Son combat pour la cause de la femme battait son plein, même le changement d’attitude de son époux n’y changera rien. Elle était prête à tout pour la cause des femmes, pour l’éclatement de la vérité. Elle était victime de maltraitance conjugale, de rabaissement, d’humiliation au nom de la tradition car elle n’était qu’une femme selon Karim son époux qui par cela même avait fait ressortir son attachement à la tradition. Cette même tradition qui voulait la voir excisée et mariée contre son gré, cette même tradition qui avait fait « le malheur » de la mère de Karim lui qui naguère l’avait rejeté.

Malimouna continua le combat pour la libération des femmes avec son association.

Son kidnapping au sorti d’une conférence des femmes qui avait eu plein succès n’aura fait que démontrer que les femmes avaient compris le sens de ce noble combat car elles se sont jointes à la police pour la libération de Malimouna.

Malimouna nous permet ici de voir la femme africaine dans la société moderne qui se bat pour sa liberté, une femme qui prend en main son avenir et son devenir.

- Condition de vie de Laura

Laura amie de Malimouna, était une femme célibataire avec un enfant à sa charge. Elle a été victime de la duplicité d’un homme marié qui avait vécu avec elle avant qu’elle ne le chasse de sa vie. Elle incarnait donc la femme libre qui quoique souvent souffrait de solitude préférait ne pas brader cette nouvelle liberté si chèrement acquise.

Son combat aux côtés de Malimouna pour la libération de la femme en disait long. La femme devait retrouver sa dignité et la femme africaine dans la société moderne devait en être le fer de lance.

Au terme de cet exposé que peut-on retenir de la condition de la femme africaine ?

CONCLUSION

La femme africaine dans de Rebelle de Fatou KEITA est présentée comme celle qui ne n’aura pas su choisir son sexe à la naissance. Naitre femme en effet, était considérée comme une déchéance tant sa condition de vie s’apparentait à la douleur.

Le combat de plus en plus mené pour la libération de la femme permettra t-il de mettre fin à la condition difficile de la femme ?

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