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En quoi ce poème renouvelle-t-il le topos de la rencontre amoureuse ?

Par   •  20 Avril 2018  •  715 Mots (3 Pages)  •  749 Vues

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enivrement du poète

II- Une rencontre éphémère

A- La fuite de la femme

I : un instant suspendu

PC : passage de l’imparfait d’arrière-plan (valeur d’inachevé) au passé simple (« passa » v.3, à relier au titre du poème)

puis les participes présents et le « ; » du v.4, ainsi que la phrase nominale du v.5

Int  : caractère soudain du passage de la femme, puis sorte d’arrêt sur image

I : un instant passé

PC : métaphores « Un éclair... puis la nuit ! » v.9 et le suspens introduit par les points de suspension

Int  : évoque la fulgurance et le fracas de ce coup de foudre, son effet stupéfiant, pétrifiant également, puis le néant qui s’en suit. Doute possible sur la réalité de cette apparition. Ne s’agit-il pas du délire d’un fou (d’un homme « extravagant », v.6), de l’hallucination d’un alcoolique ? Baudelaire renouvelle le topos poétique de la scène de 1ère vue, qui devient une scène de 1ère et de dernière vue, et une idylle avortée

B- Une perte irrémédiable ?

I : L’irrémédiable

PC : le tiret du v.9 marque une rupture dans le poème 

Int  : le poète ne rapporte plus une scène passée mais sa nostalgie présente, et s’interroge sur la possibilité de revoir cette femme dans le futur.

PC : la ponctuation expressive (5 « ! » et 1 « ? » en 6 vers), chp lex de l’ailleurs tpL ou spatial (« éternité » v.11, « ailleurs, bien loin d’ici ! trop tard ! jamais peut-être » v.12) ; chiasme « j’ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais »

Int : tragique de la rencontre, impossibilité spatiale, temporelle et psychologique – l’irrémédiable – accentué par les italiques. Pourtant l’adverbe « peut-être » semble laisser une chance au poète d’obtenir satisfaction.

La ville est le lieu rendant impossible les retrouvailles du poète et de la femme.

I : l’idéal entr’aperçu

PC : l’apostrophe du v.11, l’invocation du v.14 et, de manière générale, l’utilisation de la deuxième personne du singulier + notation finale (« toi qui le savais ! »)

Int : réalisation virtuelle de l’intimité souhaitée par le poète. Le poète ne reverra sans doute pas la femme dans la réalité, mais en garde et en magnifie pour « l’éternité » le souvenir grâce au poème.

Fusion entr’aperçue, la femme est une médiatrice éphémère vers l’idéal

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