Don Juan Acte V Scène 4,5,6 Plan détaillé complet (Molière)

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- Un châtiment divin spectaculaire

- punition = prévisible

- On voit : victoire divine sur l’impie.

- renversement du « deus ex machina » : l’intervention divine sauve le héros.

- La mort du héros sur scène => fin spectaculaire + démonstration de la puissance divine.

- Dimension cathartique (purgation à visée morale) : D.J meurt par feu -> élément purificateur : « l’endurcissement au péché traîne une mort funeste, et les grâces du Ciel que l’on renvoie ouvrent un chemin à la foudre. »

- Rappel d’une valeur générale qu’il faut mener une vie vertueuse, pour ne pas aller en enfer.

- Morale de la pièce ?

- Le « deus ex machina » = pas crédible : effets spéciaux + force du châtiment = exagéré + fin trop rapide.

- D.J puni par Dieu ? ou par superstition : le spectre, la statue …

- Appel à l’imagerie chrétienne par représentation de l’Enfer : « un brasier ardent », « la terre s’ouvre », mais la « foudre et les éclairs » = mythologie grecque ou romaine.

- Enfin, réplique de Sganarelle tourne en ridicule le châtiment spectaculaire. C’est le perso. qui tire morale mais il est complètement décrédibilisé par ses propos et son rôle de bouffon.

Conclusion : C’est réellement un dénouement à deux facettes que nous propose Molière, à la fois inattendue et prévisible, comique et tragique : le héros est bel et bien châtié pour son impiété, mais il a vécu une vie libre, loin de la religion qu’il n’a jamais renié.

Position de Molière ?

Face à tant d’incertitudes, il ne reste que la mise en scène pour trancher : faut-il présenter Don Juan en héros, fidèle à ses principes jusqu’au bout ou en un être orgueilleux, qui s’obstine dans le déni et qui en paie le prix ? C’est cette ambiguïté qui rend la pièce si fascinante à lire et à monter en scène encore aujourd’hui.