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Corpus sur les genres et formes de l'argumentation aux XVIIe et XVIIIe siècles

Par   •  9 Octobre 2018  •  1 712 Mots (7 Pages)  •  494 Vues

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2) La Fontaine pense que les morales des fables ont plus d’impact sur les enfants car grâce aux fables car dans les textes les principaux personnages sont des animaux humanisés. Jean de la Fontaine va rendre ces morales explicites pour que les jeunes lecteurs les remarquent rapidement et plus facilement compréhensible. D’après lui les morales ont une valeur éducative. Ensuite Rousseau lui dénonce dans son ouvre Emile ou de l’Education que les morales des fables de la Fontaine ne sont pas adaptés aux enfants car elles sont difficilement lisibles et elles peuvent être mal interprétés. Enfin Romilly est d’accord avec la Fontaine sur le fait que les morales des fables instruits les enfants de façon divertissante.

- Ecriture d’invention

La Fontaine : Bonjour M. Rousseau, je me présente je suis Jean de La Fontaine. Je suis revenu dans ce siècle des « Lumière » car j’ai appris que vous critiquez mes fables dans Emile ou de l’Education et je souhaiterais dialoguer avec vous.

Rousseau (surpris) : Quel honneur de vous rencontrer M. Jean de La Fontaine. C’est avec grand plaisir que j’accepte de dialoguer avec vous aux sujets de vos fables. Mais je trouve que vos fables ne soient adaptées à la lecture des enfants.

La Fontaine : J’ai bien lu votre « œuvre » Emile ou de l’Education et je trouve aberrant que vous parlez d’éducation dans votre essai alors que vous-même n’avez éduqué vos enfant car vous les avez abandonné. Donc comment pouvez-vous dire que mes fables ne sont pas adaptées aux enfants ?

Rousseau : Vous avez voulus dialoguer avec moi à propos de vos fables et non pas sur ma vie personnelle ! Peut-être que je n’ai pas éduqué mais enfants mais je sais que les enfants qui lisent vos fables comprennent l’inverse du message que vous essayez de faire passer car ils sont naïves et ils n’arrivent pas à illustrés vos messages dans la vie réelle et en vous utilisez des animaux personnifié dans vos écrits ce qui ne montre pas la réalité des choses.

La Fontaine : Dès l'Antiquité, les fables gardent leur attirance auprès des enfants. S’il faut enseigner la morale aux enfants, autant le faire en les amusant. J’utilise des animaux personnifié et je pourrais même dire humanisé car je trouve que cela amène un côté amusant et comique d’instruire les enfants. Et comme je le dit dans l’introduction aux fables I et II du livre VI : « Une morale nue apporte de l'ennui ». Maintenant je vais vous dire pourquoi les fables sont faites pour les enfants en particuliers, tout d’abord les enfants aiment les animaux, ensuite l’original des textes et de leur structure correspondent bien au monde enfantin. Je leur fait découvrir un monde sans ennui dans lequel les enfants se sentent bien.

Rousseau : Sa ne sert à rien de donner une vision rêvée, passionnante du monde ; il faut bien leur faire comprendre que sur Terre la vie n’est pas simple, ils doivent avoir une conception du monde de façon réaliste du monde pour pouvoir survire dans le monde réel.

La Fontaine : Les fables instruisent par la représentation imagée du monde. La fable parle à l'imagination avant de parler à l'esprit. Et l'on sait bien que l'on retient mieux en s'amusant.

Rousseau : Ce que je dis est que vos fables peuvent induire en erreur car les leçons que vous présentez explicitement dans vos fables ne sont pas de l’âge des enfants.

La Fontaine : La fable ne s’adresse pas uniquement aux enfants mais aussi à un publique plus large. Il y a différentes manière de comprendre la fable selon l’âge du lecteur, un enfant ne verra pas la même chose qu’un adulte en lisant une fable. Par exemple dans « Le Lion et le Moucheron » les enfants verront des animaux qui parlent mais qu’un adulte comprendra la critique faite envers Louis XIV.

Rousseau : Certes mais l’enfant va s’identifier à un des animaux en présence, seulement ce n’est pas toujours le bon. Dans « Le Corbeau et le Renard » un enfant s’identifie le plus souvent au renard qui arrive à mal mener le corbeau et qui va réussir à lui dérober son fromage et donc c’est le renard qui repart gagnant. Il apprend alors à flatter, ou encore dans « Le Loup et L’agneau » ou l’enfant s’identifiant au loup apprendra la raison du plus fort.

La Fontaine : Nos points de vue seront toujours opposé donc je décide de me retirer de la discussion.

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