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Corpus Melancholia, Une Charogne, Les Deux Amis, Je n'ai plus que les Os

Par   •  27 Septembre 2018  •  1 096 Mots (5 Pages)  •  549 Vues

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le jour).

Hugo quant à lui réfléchit sur les conditions de travail d’une société pauvre exploitée par un groupe personnes. Il décrit des enfants qui sont obligés d’aller travailler pour pouvoir survivre : « ils s’en vont travailler quinze heures sous les meules », « ils travaillent ». Les enfants y perdent leur âme et deviennent des outils.

Les auteurs réfléchissent donc sur différents aspects de la condition humaine : la mort, l’amitié, le travail. Ils essayent ainsi d’ouvrir les yeux du lecteur sur certains aspects de la vie mais expriment également des sentiments personnels.

La deuxième fonction de la poésie dans ces poèmes est l’expression de sentiments personnels des auteurs. Ils utilisent divers registres tel que le lyrique ou l’élégiaque. Certains critiquent la société de leur temps et essayent de faires réfléchir le lecteur sur les travers de celle-ci.

Dans « Une Charogne », Baudelaire décrit ses sentiments pour la femme aimée : « Mon âme » (v1), « Etoile de mes yeux » (v39) ou encore « Mon ange, ma passion » (v40). Le poète se promène avec la femme qu’il aime. Il exprime aussi un certain dégoût et sa fascination a la vue de la charogne : « la carcasse superbe » (v13), « charogne infâme » (v3) ou « cette horrible infection » (v38).

Hugo, dans son poème exprime a quel point il est indigné et révolté par le travail imposé aux enfants de son époque : « ô servitude infâme imposée à l’enfant » (v17), « innocents dans un bagne, ange dans un enfer » (v9). Il émet dans son poème une sévère critique quant à l’exploitation des enfants. Il accuse la recherche du progrès de briser « la jeunesse en fleur » (v27) et pense qu’il « donne, en somme, une âme à la machine et la retire à l’homme » (v27-28). Il compare les enfants à des êtres fragiles confrontés à un monde où « tout est d’airain, tout est de fer » (v10).

« Les deux amis » de Lafontaine à également un fort esprit critique. En effet, en décrivant une amitié parfaite, pleine de sincérité et réciprocité il critique également la société de son temps, et plus particulièrement la cour du roi Louis XIV : « Deux vrais amis » (v1). Il pensait que ce sentiment manquait chez les courtisans et les nobles de l’époque. Pour lui, l’amitié à la cour était uniquement fondée sur l’hypocrisie et les intérêts de chacun.

Enfin, dans son poème, Ronsard évoque une pensée pour ses amis « Je m’en vais le premier vous préparer la place » (v14). Il parle également de ses sentiments quant à la mort qui approche. Il trouve qu’il ne ressemble plus à rien « un squelette je semble », « que le trait de la mort sans pardon a frappé » (v3). Puis il finit par l’accepter : « adieu, plaisant soleil » (v7). Il reste tout de même angoissé à l’idée de la mort mais se rassure en pensant a ses amis, qui le rejoindront dans l’au-delà.

Pour conclure, selon ces quatre textes, les fonctions de la poésie sont très variées. Les auteurs s’en servent aussi bien pour exprimer des sentiments personnels que universels, à travers la réflexion sur la condition humaine et la critique de la société.

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