Corpus Baudelaire
Par Stella0400 • 21 Août 2018 • 1 071 Mots (5 Pages) • 479 Vues
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Cependant, on retrouve dans ce corpus quelques spécificités de chaque poème les rendant distincts et originaux.
En effet dans « le vampire » , Baudelaire blâme la femme avec les adjectifs péjoratifs « maudite ! maudite sois-tu »(v.12) ou « Infâme » (v.7) . Il la tient pour responsable du spleen qui l’atteint et nous suggère que c’est sa faute. Elle est la raison de son malheur, la comparant à « un coup de couteau »(v.1) meurtrier . Ce poème est aussi présenté tel un dialogue, il est donc plus plaisant a lire et présente un certain jeu de rôle .
Par ailleurs, dans « le serpent qui danse » , Baudelaire exprime une insouciance face a ce déchirement entre spleen et idéal puisqu’il « croit boire un vin de bohême , amer et vigoureux » (v.33-34) . Il compare aussi ses yeux a des « bijoux froids » (v.15) qui contraste avec le thème de la chaleur et de la sensualité dans les autres poèmes.
En outre , dans « hémisphère dans une chevelure » ,le poète suggère une mélancolie qui ne cesse de vivre et qu’il « chante » avant tout . L’amour de la femme le mène donc vers un gouffre de souvenirs qui le hantent .
Enfin, la femme révèle le déchirement de Baudelaire entre « spleen » et « idéal » par le biais d’un rêve entre sensualité et complexité et d’un voyage du spleen vers la liberté et l’idéal, sans oublier la dépendance qu’il a envers elle . Néanmoins, chaque poème se distingue des autres en montrant des d’autres facettes plus originales de ce déchirement.
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