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Commentaire extrait voyage au bout de la nuit de louis ferdinand celine

Par   •  17 Octobre 2021  •  Commentaire de texte  •  1 219 Mots (5 Pages)  •  1 206 Vues

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La Première Guerre Mondiale qui s'est déroulée de 1914 à 1918, fut l'une des plus violentes que le monde ai connu. Dans cette extrait du roman Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline publié en 1932, l'auteur raconte l'histoire de Bardamu. Un homme engagé dans l'armée française lors de cette effroyable guerre. Ici le protagoniste fait face à une attaque allemande et nous découvrons ses sensations et ses pensées. Nous pouvons alors nous demander par quels moyens l'auteur parvient-il à nous rapprocher du héros ?

Nous procéderons en deux temps, tout d'abord nous étudierons la situation à laquelle il fait face puis dans une seconde partie nous aborderons les pensées qui le traversent dans ce moment.

Pour commencer le narrateur est Bardamu lui-même, ce qui nous offre un point de vue interne très intéressant sur la situation car nous appréhendons toute la scène à travers ses yeux. Nous pouvons également remarquer qu'à certains moments la tournure des phrases est faites de manière plutôt familière comme si l'homme s'adressait oralement aux lecteurs. Ce qui créer une sorte d'intimité entre le narrateur et le lecteur. A la ligne 17 « Mais alors un de ses bruits » par exemple mais aussi « ils me sont restés quand même mes membres » ligne 22 ou encore à la ligne 37 avec « avec du sang dedans qui mijotait en glouglous ».

Les premières lignes de l'extrait sont écrites à l'imparfait « Nos allemands (…) venaient » ligne 1, suivi de « ils en craquaient » ligne 3, ces verbes nous prouve que l'attaque dure dans le temps et qu'elle a commencé avant cet extrait. Le verbe ligne 2 « ils poursuivaient » insiste également sur la longueur de l'action. Il décrit la scène comme s'il en était désintéressé, comme si elle n'avait rien de spéciale. Nous comprenons alors que cette situation à laquelle il fait face n'est pas la première.

Il nous raconte ici une attaque subit par la France, dès le départ nous savons qu'elle est lancé par les allemands qu'il appelle d'ailleurs "Nos Allemands" ligne 1 pour nous rappeler que se sont ses hommes là que lui et sa garnisons affrontent, qu'ils ne sont pas n'importe lesquels car comme dit précédemment ce sont déjà ceux là qu'ils affrontent sûrement depuis plusieurs jours déjà. A la ligne 2 le narrateur décrit leurs attaques comme "leurs sottises" qui peut être vus comme un termes assez méprisant à l'égard de ses adversaires. Il en vient ensuite à évoquer leurs armes " C'est à la mitrailleuse" ligne 2 dont il comparera les balles à des guêpes sans hésiter sur les adjectifs péjoratifs, "des essaims de balles rageuses, pointilleuses comme des guêpes.". Plusieurs fois au cours du texte nous pouvons voir qu'il compare ce qu'il voit à des choses "du quotidien" en temps hors guerre à la ligne 38 "comme de la confiture dans la marmite" peut être pour se réconforter et se rappeler la vie calme d'avant guerre. De plus cela nous permet de mieux comprendre, nous en tant que simples lecteurs.

Le dialogue des lignes 6 à 15 est annoncé ligne 5 par le passé simple "l'homme arriva" qui nous montre un élément soudain qui coupe avec l'allure habituelle que prennent les combats. Le dialogue entre le colonel et le messager, qui annonce la mort d'un maréchal, est marqué d'une indifférence la plus totale. Le colonel repose la même question en boucle "Et alors?" tant dis que le messager tente de détailler la situation. Il est direct et utilise les verbes "vient d'être tué" ligne 6, "Il a été tué" ligne 8 et "Il a été éclaté" ligne 10. Ils n'ont pas de temps à perdre il faut aller droit au but, l’indifférence qu'éprouve le colonel nous prouve bien que c'est un scénario devenu habituel, la mort n'est plus source de tristesse ou elle est refoulée car elle n'a pas sa place sur un lieu de combat. Il fini même par demander « et le pain ? » ligne 15 ce qui prouve une fois encore que la mort de l'un ou de l'autre est le cadet de leurs soucis.

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