Commentaire Composé du Discourt du Tahitien- "Supplément au voyage de Bougainville" - Diderot

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On peut interpréter ce discours comme une leçon de morale de la part de Diderot qui transmet ces idées à travers un vieillard. Diderot remet en questions le mode de vie des colonialiste. Cette idée se confirme par l’utilisation fréquente de questions rhétoriques. « Ce pays est à toi ! Et pourquoi ? », « Qu’en penserais-tu ? », « Quand jouirons-nous ? ». C’est ainsi que Diderot se sert de nos émotions pour nous persuader. Il utilise le procédé de l’argumentation inductive. Il part du cas particulier la population tahitienne face aux colons français afin de prouver la nature orgueilleuse se l’Homme. On trouve dans la première partie du discours une opposition antre « vous » et « eux ». « Vous » représente les tahitiens et « eux » Bougainville et les siens. Dabs la deuxième partie cette opposition concernent « nous » et « tu ». Cette opposition marquent l’écart entre entre deux modes de vie radicalement différents.

Diderot fait appel à nos émotions et notre raison en choisissant de faire interagir ces deux personnages dont les destins sont opposés. Bougainville doit repartir en Europe « Au départ de Bougainville ». En revanche, le tahitien est sur le point de d’assister à la mort de son pays « la calamité que je vous annonce » et la mort de sa propre personne « je touche à la fin de ma carrière ». Diderot met en lumière l’inégalité que vit le peuple tahitien. Il essai de nous mettre à la place du vieillard. Il se sert de la fiction pour mettre un visage à tous indigènes anonymes et inconnues de la majorité des Européens au 18ème siècle. En faisant parler ce tahitien, il fait parler tout un contient opprimé. La force de l’argumentation de Diderot réside dans sa capacité à défendre tout une population à travers la vie d’un seul homme. Le tahitien est l’allégorie du mouvement des lumières.

Finalement ce discourt est présenter sous la forme d’un réquisitoire. Les peuples tahitiens et les penseurs de lumières accusent les fautes et les maltraitances de colonialiste. A travers cette fiction Diderot arrive à témoigner d’une injustice belle et bien réel. Cela dit l’utilisation de la fiction comme auxiliaires est une pratique plus ancienne que la colonisation-même. Elle est utilisée dans les apologues de Jean de la Fontaine au 17ème siècle. Nous la retrouvons dans le théâtre engagé du Beaumarchais eu 18ème siècle et chez nos contemporains comme George Orwell dans la science fiction.

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