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Baudelaire - Un hémisphère dans une chevelure

Par   •  20 Novembre 2018  •  1 197 Mots (5 Pages)  •  637 Vues

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Enfin nous pouvons nous demander en quoi Baudelaire a effectué un voyage immobile à travers la chevelure de la femme.

En effet, le parfum semble directement lié à la naissances des souvenirs, ce qui démontre pourquoi ce sens est particulierement important pour l'auteur. Le souvenir d'un voyage “ils contiennent de grandes mers dont les moussons me portent vers de charmants climats” (l.8), ceci est le début du voyage, Baudelaire semble retrouver des souvenirs passés lors de son voyage à bord du bateau, avant de rencontrer son amante “je retrouve les langueurs des longues heures passées sur un divan, dans la chambre d'un beau navire” (l.15-16), lorsque il respire l'odeur de l'ardent foyer de sa chevelure il voit “resplendir l'infini de l'azur tropical” (l.19). Ce voyage immobile est en réalité le souvenir naissant grâce à la chevelure de son amante de son voyage véritable vers ce qui semble être une île, “vers de charmants climats, où l'espace est plus bleu et plus profond, où l'atmosphère est parfumée par les fruits, par les feuilles et par la peau. Ce voyage est en réalité un voyage vers l'exotisme tropical, son amante est originaire des îles comme le sous entend le dernier paragraphe du poème “laisse moi morde longtemps tes tresses lourdes et noires”, “Quand je mordille tes cheveux élastiques et rebelles, il me semble que je mange des souvenirs.” (l.22-23) les femmes noires étaient coiffées de tresses lourdes et étaient également très brunes. Les cheveux de la femme sont les souvenirs physiques de Baudelaire, il les hume et les mangent.

Baudelaire a su lié à travers “Un hémisphère dans une chevelure” pensées et physique par l'amour de la chevelure qui représente tout, les souvenirs et l'amour de l'auteur. Nous pouvons rapprocher ce poème au poème extrait de >, “Ces cheveux d'or” écrit par l'auteur lyrique du XV siècle, Joachim du Bellay car ils comparent tout deux amour et cheveux, seulement au contraire du poème de Baudelaire, celui de du Bellay est une élégie en vers mais cela n'empeche pas de demontrer que malgré tout le lyrisme a traversé les courants et les époques au fil des auteurs et qu'il peut être présenté sous différentes formes.

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