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Bac s/ es Martinique 2015

Par   •  23 Janvier 2018  •  38 255 Mots (154 Pages)  •  657 Vues

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Villon lui dénonce les méfaits de la société, ce qui rend sa poésie didactique.

- Les grands rhétoriqueurs

C’est un travail sur la forme du poème. L’auteur va essayer d’exploiter toutes les formes du langage (travail sur la versification, le vocabulaire etc.).

Beaucoup d’ironie et parodie → Pour se « moquer » de cette société dite idéale.

4. François Villon (1431 – après 1463)

- Sa vie.

Né à Paris en 1431 d’origine modeste, il est orphelin de père et donc élevé par Maître Villon dont il prendra le nom.

Il fit des études à la Sorbonne. Il est maître es arts.

On est à la fin de la guerre de 100 ans, donc il est vit dans un monde de violence. À cette époque il est un étudiant dit « incontrôlable ». Il va suivre un chemin qui n’est pas le bon car il préfère songer à s’amuser ou fréquenter des lieux malfaisants au lieu de penser à ses études.

En 1455, il tue un prêtre ce qui le pousse à quitter Paris. Puis il obtient une lettre de rémission, mais en 1456 il participe à un vol.

De 1456 à 1462, il quitte Paris et vit une vie errante même si il est protégé par Charles d’Orléans. Il emprisonner par le duc d’Orléans et est délivré sous l’ordre du roi Louis XI.

En 1462, il prit dans une bagarre et est condamné à mort et c’est donc à ce moment là qui l’aurait écrit « La ballade des pendus ». Il est gracié mais exiler de Paris pendant 10 ans et nous n’avons aucunes traces de lui à partir de ce moment là.

- Son oeuvre

- -Le Lais, 1456

- « Petit Testament ». Il écrit avec un ton de confession.

- Le testament, 1461. C’est comme un adieu où il aborde beaucoup de thèmes. Il va pleurer sa jeunesse perdue et sa mort, mais de façon satirique.

- Poésies diverses, 1457 – 1463.

- Son style

- Le lyrisme personnel. Dans la plupart de ses œuvres il va nous parler avec un ton de confession. Il garde une certaine fraicheur qu’on retrouve dans toute son œuvre. Il ne s’attendrit pas, il garde une ironie qui va venir stopper le trop de lyrisme. Il y a une réflexion sérieuse de la mort dans la plupart de ses poèmes.

- L’art de Villon. On retient son réalisme et sa puissance des vocations. On dit que sa poésie est un « cri du cœur ». Il va surtout s’intéresser à la misère, au gens qui sont promis au châtiment (délinquants, prostitués etc.). Villon va user d’un vrai travail sur le langage en utilisant des jeux de mots, de l’argo, ou d’un vocabulaire très varié. Il est très connu pour son rythme.

Lecture analytique

La ballade des pendus

Ballade → poème

Balade → promenade

Notes :

- Fraternité

- Distanciation entre mort et vivant

- Se met dans la peau d’un condamné

- « nous » poète + pendus

- refrain (« Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre ! »)

- Supplie Dieu

- Souffrance physique

- Justice humaine (revient sur ce qu’il a fait) / divine

- Demande le pardon

- Châtiment > Enfer

- Donne la parole aux pendus

En quoi ce poème, très ancré dans la réalité, parvient-il à la dépasser ?

- Un poème inspiré du réel : les pendus au gibet

- Un réalisme macabre.

Dans un premier temps le thème du poème porte sur une description macabre, des pendus laissés sur la place publique. Il fait référence à la situation des pendus vers 13 : « fûmes aussi par justice ». Il leur donne la parole grâce à l’utilisation de la 1ère personne du pluriel au vers 1 et 2.

Il décrit avec un réalisme quasi chirurgicale les différentes parties du corps humain laissé à l’abandon : « les yeux », « la barbe et les sourcils ». Ce champ sémantique du corps accentue le réalisme de cette description et donne ainsi une image très concrète de la mort. Le parallélisme de construction (vers 7-8 et 21-22) → Ces termes permettent d’insister à la décomposition du cadavre rester attaché à la potence, on note d’ailleurs la prédominance de mot à connotation négative « dévoré », « pourri ». Le passé composé utilisé ligne 21, montre que c’est le résultat d’une action passé. La description des pendus suit une progression :

1ère strophe → nombre de cadavre, chair dévoré jusqu’aux os.

3ème strophe → gros plans sur le visage de celui-ci (cadavre). Le poète va aussi décrire les ravages causés par le vent et les oiseaux. Description qui est encrée dans la vie quotidienne de l’époque mais aussi dans la réalité, nombreuses indications temporelles « piéça ».

Toutes ces indications (spatial etc.) structurent le poème dans une réalité quotidienne.

Ce poème s’inspire donc du réel pour nous livrer à une description précise des pendus laissés sur le gibet.

Si le poète s’inspire d’une scène de la vie quotidienne de ses contemporains, il donne surtout à voir l’horreur de la situation.

- Une description saisissante.

Le registre pathétique fait naître un sentiment de pitié, le poète parle depuis l’Au-Delà et a recours au lexique de la compassion « pitié », « mercis » et il emploi la 3ème personne du pluriel pour faire parler les morts ; cette personnification des cadavres provoque un effet saisissant pour le lecteur. Il y a aussi une dimension très visuel de la scène avec « vous nous voyez

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