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Actualités économiques et sociales internationales

Par   •  15 Février 2018  •  1 685 Mots (7 Pages)  •  453 Vues

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- L’économie en question – Blanchiment, lutte contre financement du terrorisme

Daesh est l'organisation terroriste la plus riche de l'histoire avec Al-Qaïda, on estime un patrimoine de 2 200 milliards et un budget de 2-3 milliards. Leurs principales sources de financement proviennent du pétrole, des rançons, des œuvres d'art, des taxes sur les productions agricoles, du pillage de la Banque centrale de Mossoul (Irak), trafics locaux. Son territoire est auto-suffisant. Cependant, une partie de ses financements est blanchie à travers le monde. Ses propres banques coopèrent avec certaines des pays voisins. Les États-Unis et l'Europe luttent contre le blanchiment mais plus spécifiquement contre la fraude fiscale car l'intérêt évident est la possibilité de gagner de l'argent. Les banques françaises sont fortement incitées à se mobiliser contre le terrorisme, à surveiller que les flux financiers une fois envoyés ne soient pas des transactions intermédiaires vers Daesh. Mais, les banques sont incapables de déterminer les achats qu'effectuent les agents en retirant de l'argent en liquide. Les leviers d'action possibles contre le blanchiment doivent être une volonté politique, sanctionner explicitement les paradis fiscaux, les pays sous le secret bancaire, réaliser des accords avec la Turquie, pays où transite l'argent vers l’État Islamique et donc un acteur clé de son internationalisation. Une des solutions serait d'obtenir un accord international entre tous les pays visant à supprimer la transparence bancaire et ainsi pouvoir identifier les circuits des flux financiers. Mais de nombreux pays ont intérêt à ce que le blanchiment continue.

- Les carnets de l’économie – Projet de la loi numérique en France

Dominique Cardon, sociologue, évoque les statistiques, qui font débat suite au projet de loi. En effet, les Etats prenant leurs décisions en fonction de leur population, la société était divisée en grandes catégories, comme le sexe ou les CSP. Depuis le tournant libéral des années 1980, les big data peuvent désormais distinguer les comportements des agents par l'étude des achats ou des sites internet visités. Depuis, les outils de mesure envahissent notre quotidien. Visibles des individus, ils leur donnent la capacité de s'évaluer et créent entre eux de la compétition. Cependant, les calculs sont souvent imprécis, fondés sur les probabilités, et nous enferment dans nos propres comportements. Il faut alors savoir se montrer critique car, s'ils sont extrêmement rigoureux en matière de calcul, ils sont également incapables d'étudier des comportements humains, imprévisibles. Le big data est considéré comme le nouvel "or noir", un nouveau gisement de valeur et de productivité qui va permettre, notamment à la communication ou aux transports, d'apporter des résultats nouveaux. Mais ils présentent un danger : la protection de notre vie privée. Cardon affirme que nous sommes sous une surveillance individuelle constante.

- L’atelier du pouvoir - Les révisions constitutionnelles

François Hollande, suite aux attentats du 13/11/15, envisage une révision de la Constitution (visant notamment à instaurer un "régime civil de crise" afin d’agir "contre le terrorisme de guerre") et tente d'y faire figurer l'état d'urgence, compatible avec la démocratie. Jack Lang approuve cette proposition qui permet d'éviter, en cas de circonstances exceptionnelles, de solliciter le Parlement pour prolonger un état d'urgence nécessaire. Il souhaite, quant à lui, donner davantage de pouvoir au Parlement, à travers la fixation de "l'ordre du jour". De plus, il réitère d'anciens propos concernant l'abrogation de l'article 16, qu'il qualifie "d'arme nucléaire inadaptée à une démocratie contemporaine". Dominique Rousseau, professeur de droit constitutionnel, souhaite également la "modification de ce que représente le contre-pouvoir". Il insiste sur la présence actuelle d'une alliance exécutif-législatif et, par conséquent, la nécessité de créer des institutions qui la contrôlent, c'est-à-dire réformer le Conseil Constitutionnel.

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