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Synthèse de philosophie

Par   •  5 Décembre 2018  •  2 885 Mots (12 Pages)  •  584 Vues

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Kant n’est pas le premier à rompre avec la scolastique et en dénonces la réduction du philosopher à la philosophie. Pour être un philosophe il faut non pas connaître les thèses de l’histoire de la philosophie mais il faut avoir la possibilité de penser par soi-même.

Nous avons ensuite étudié un texte nommé « L’allégorie de la caverne » de Platon qui est un extrait de La République, Livre VII, une œuvre qui traite l’organisation idéale de la cité. Platon nous fait observer à quel point nous concevons les choses différemment de nos jours. Ces disparités se notent par: la modeste taille de la cité-état athénienne, les votes à main levée, et la mentalité encore beaucoup trop renfermée pour laisser voter femmes, métèques, et esclaves. Platon ne soutenait donc pas l’idée de démocratie de son époque, il en parle même comme d’une “tyrannie de plus grand nombre” ou d’une “tyrannie de l’ignorance”. De plus le maître de Platon, Socrate, a été démocratiquement mis à mort et ne pardonnera jamais les Athéniens. Pour Platon, il faut comme roi un philosophe.

Nous avons souligné l’aspect narratif de ce texte, le différenciant ainsi de la majorité des textes philosophiques, étant eux plutôt argumentatifs ou démonstratifs. En effet, Platon décide de nous raconte une histoire à travers laquelle nous parviendra un enseignement de nature philosophique. Sans oublier de préciser que tout ce qui sera dit des prisonniers de la caverne vaudra pour nous.

L’histoire commence donc avec des hommes enfermés dès leur naissance dans une caverne, mais la situation de ces hommes est davantage complexe car, non seulement ils ignorent qu’ils sont enfermés, et donc qu’ils ne connaissent pas le concept de liberté, mais aussi que, par conséquent, ils n’ont pas conscience de l’existence de cette réalité en dehors de la caverne. Ils ignorent qu’ils ignorent. Voici donc où se situe le problème car “être conscient de son ignorance est le premier pas vers la connaissance”

Ils sont entravés par des chaînes et sont manipulés, regardant des ombres faites d’objets artéfactuels. Ils n’ont accès qu’à une représentation d’une représentation du réel. Ils ont donc réduit le réel.

Vient ensuite l’élément perturbateur (Deus Ex-Machina), où l’un des prisonniers est sorti de force de la caverne. Ils le désenchainent mais ils ne le libèrent pas car c’est contre son grès. L’identité de cet homme n’est rien hors de son groupe. En faisant cela, ils brisent son identité, ses points de repères. Le prisonnier ne peut pas voir où se situe son réel intérêt ; pour lui, ce n’est que négativité. Il est physiquement à l’extérieur mais incapable de percevoir le réel de cet extérieur car il ne s’est pas déshabitué à penser comme il le faisait auparavant. Il n’ignore pas cette existence mais il n’est pas en mesure de l’accepter. Il a besoin de temps pour ouvrir les yeux de l’obscurité des ténèbres (=ignorance).

Nous avons aussi vu la pratique socratique de la philosophique maïeutique. La mère de Socrate qui était sage-femme se consacre à accoucher des corps tandis que Socrate accouche les esprits.

L’idée de l’homme a plus de réalité que n’importe quel homme qui serait son incarnation car chaque matérialisation sera toujours une matérialisation particulière de l’idée. En effet l’idée est plus importante et a plus de degré d’être que sa matérialisation ou son incarnation car tout ce qui a une existence matérielle est soumis à l’usure du temps et a une existence temporelle. « Le corps est un tombeau pour l’âme » Phédon. Le corps étant une prison temporaire pour l’âme. Ceci peut nous faire pense au mythe des androgynes qui prend le corps comme le temple du pêché pour l’âme. En effet selon ce mythe, à l’origine, il y avait non pas deux mais trois êtres doubles : Les hommes/femmes, les hommes/hommes et le femmes/femmes. Ils étaient tellement heureux que les dieux les ont jalousé et les ont séparés. Depuis il ne cherche qu’à retrouver leur moitié. Ce mythe montre le pêché du corps qui empêche le mouvement naturel de l’âme vers le haut. D’où la phrase « Philosopher c’est apprendre à mourir. »Platon En effet Montaigne voit ça plus comme une réflexion sur la vie que sur la mort car le corps n’est qu’une enveloppe périssable et que l’âme ne l’est pas. La mort n’est pas triste car ce n’est pas une disparition définitive. Le philosophe se consacre aux valeurs éternelles de l’âme. D’ailleurs, nous pouvons citer le mythe D’Er le pamphylien, un soldat laissé pour mort sur le champ de bataille. Il se produit alors une séparation de son âme et de son corps qui va périr. L’âme va s’élever vers le royaume des cieux mais comme il n’est pas réellement mort et qu’il est dans un état intermédiaire entre la vie et la mort alors son âme va être témoin de ce qui va se passer. Il pourra alors témoigner ce qu’il a vu aux vivants. Mais pour qu’une âme rejoigne le royaume des morts, elle doit passer par Léthé, le fleuve de l’oublie effaçant dans cette âme tout souvenir.

L’âme est conçue dans l’antiquité grecque comme un principe d’animation de la matière. L’âme ayant trois espèces différentes : L'âme végétale est douée de la faculté nutritive, qui comprend la capacité de croître et la capacité d'engendrer. L'âme animale se distingue de l'âme végétale en ce qu'elle est douée d'une faculté de sentir la perception du réel. Et l'âme humaine qui se distingue de l'âme animale en ce qu'elle a une faculté de connaître. « L'âme est d'une certaine manière toute chose ». Ces distinctions permettent d'établir trois espèces d'âme : l'âme végétative, l'âme sensitive et l'âme intellective.

Pour en revenir à Platon, l’ex prisonnier a adopté une nouvelle vision et compris que ce qu’il prenait comme réalité n’était rien d’autre que des ombres éloignées à deux degrés de la réalité. Il est maintenant capable de comparer ombres d’objet artéfactuels, objets artéfactuels, être/objet ou l’idée à l’origine de ces objets ou êtres. Ce qui montre la conversion de l’homme est qu’il ne regrettera plus la place privilégiée qu’il occupait (dans la caverne) face à la place modeste qu’il occupe à l’extérieur. Il prétend n’être rien ni personne mais connait une réalité nouvelle. Mais en quoi cette réalité peut être jugée comme supérieure? Il se convertit à la philosophie platonicienne qui écarte toute influence religieuse, et à la métaphysique avec l’ambition

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