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La Grande Guerre est une guerre d’un genre nouveau

Par   •  22 Avril 2018  •  1 126 Mots (5 Pages)  •  662 Vues

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Les territoires européens, particulièrement allemand et français, ont d’ailleurs fais face à des batailles qui les ont ravagés et qui ont plongé les soldats dans une violence extrême : l’exemple en est flagrant avec la bataille de Verdun, qui a eu lieu en 1916. De février a décembre, les hommes ont combattus sur le même front et le bilan des pertes militaires a été énorme : pour trois cent jours de combats, environ sept cent mille hommes ont été tués et plus de trente millions d’obus ont été utilisés. Cela a représenté des pertes militaires conséquentes, tant du côté allemands que français. Si la bataille de Verdun est une offensive allemande, le massacre du chemin des dames avait d’autres origines : programmé par l’Etat Majeur Français, cette bataille a fait plus de trois cent mille tués en seulement deux semaines. Ce sont ce genre de violences de guerre, programmé par l’état français, qui poussent les soldats à se mutiner et à ne plus accepter ces violences. Le massacre du chemin des dames a d’ailleurs été à l’origine d’une mutinerie dans soixante des cent divisons de l’armée, juste après la bataille en 1917. La chanson de Craonne illustre d’ailleurs ce désir de rébellion : elle dénonce l’utilisation de soldats comme chair à canon, pour servir les intérêts d’une minorité d’hommes politiques français. La répression de l’Etat Majeur quant à ses mutineries a d’ailleurs été sévère : 554 soldats ont été fusillés pour réaffirmer l’autorité de l’état Français. Nous savons donc que ces batailles ont été à l’origine de perte militaire immense et le traitement des mutineries par la hiérarchie (soldats dégradés ou fusillés) a contribué aux séquelles psychologiques de cette guerre. Durant le conflit, les soldats ont donc dues faire face à des conditions de vie extrêmes, qui poussent les soldats à se mutiner contre les violences sans précédemment qui sont exercés sur eux.

II/ conclusion

La grande guerre a donc eu des répercussions sur tous les soldats et a représenté une expérience combattante d’un genre nouveau. Il n’y a pas de réponse unique, permettant de comprendre l’adhésion et l’acceptation de conditions de vie extrêmes par les soldats, qui sont confrontés à une société ou la violence est légitimé et a un quotidien au front rythmé par la contrainte de se battre en attendant la relève. Si les violences sont telles qu’elles perdurent dans la mémoire collective et laissent des séquelles durables, découle de cette période sombre de l’histoire un traumatisme profond, qui conduit à d’importants mouvements pacifiques (« der des der »). L’expérience d’une guerre mondiale sera pourtant réitérée quelques dizaines d’années plus tard, ou les violences vont cette fois se rependre majoritairement sur les civils et encore une fois être à l’origine de de dizaines de millions de morts.

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