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Commentaire de texte sur Jan Karski de Yannick Haenel

Par   •  28 Novembre 2018  •  1 071 Mots (5 Pages)  •  734 Vues

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« les ténèbres ne pouvaient plus rien

contre moi, j’ai recommencé à vivre » (l-24/25). On a donc bien une opposition entre ces deux phrases

mais également l’omniprésence de la mort. Il y a donc une remise en question du personnage, une

évolution et le voeu de retrouver une vie normale et meilleure que ce qu’il a pu connaître.

Deuxièmement, nous avons l’explication de sa vie qui est expliqué à travers des verbe. D’abord,

nous pouvons expliquer le fait que le texte est divisé en trois parties. Il y a d’abord l’imparfait de durée et

le passé composé dans la première partie, de la ligne 1 à 10, puis le présent de narration de la ligne 10 à

18 pour enfn reprendre avec les temps du passé de la ligne 18 à 25. Il y a donc un réel jeu avec les

temps des verbes qui peut prouver le mal qu’éprouve le narrateur à raconter ce qu’il a vécu et cela

nous en dit plus sur ses conditions. Il y aussi une majorité des verbes à la forme passive ce qui prouve

que le locuteur subit tout ce qui lui arrive. Cela peut rendre compte de la faiblesse du personnage et

donner une sensation de vertige et de malaise.

Pour fnir, nous allons conclure sur la recherche de proximité avec le lecteur.

Ce texte est en réalité un témoignage universel prouvé par le degré d’accessibilité. Ce texte peut être

compris par n’importe quel lecteur par l’utilisation du langage courant, par exemple quand il utilise

« maison » au lieu de demeure, « vieux » au lieu d’âgé. Ceci créer donc une proximité avec le lecteur.

Ensuite, il y a aussi le partage d’une expérience vécue en nous racontant les conditions de vie du

personnage principale qui sont terribles, la compréhension de son état d’esprit ce qui prouve bien que

ce récit est un témoignage. Ce texte est explicité et montre bien les inquiétude de notre locuteur.

Enfn, nous avons la connivence avec le lecteur qui rend bien compte de cette proximité. Ici, le

narrateur parle explicitement aux lecteurs. Le narrateur est bien le personnage principale qui est

démontré l’utilisation des pronoms personnels « je », « j’ » mais également par les pronoms « ma »,

« mon », « m’ » , « moi » qui sont présent tout au long du texte. Il y a aussi une proximité avec le lecteur

du moment où le locuteur parle au présent de narration de la ligne 10 à 18 et utilise les pronoms

personnel, « vous » et « votre ». Cela nous rend bien compte d’un lien entre le locuteur et le lecteur,

une complicité est créée.

Afn de montrer que ce texte est fort nous avons tout d’abord étudié comment le texte est

imagé et rythmé puis nous avons analysé le partage d’un traumatisme pour enfn terminer sur la notion

de proximité.

Ce texte peut être mis en lien avec le livre autobiographique d’Elie Wiesel, La Nuit, publié en

1947 juste après sa libération d’un camps. Les deux ouvrages parlent de la Shoah et la racontent de

manière presque égale avec des points communs comme le niveau de langage utilisé de phrases

courtes. Mais les deux textes divergent aussi sur certains points comme le mouvement de texte qui

montre un texte carcéral pour le texte d’Elie Wiesel ou bien un efort pour que le texte reste pudique

malgré tout qui est montré par

...

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