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Commentaire de texte, Candide, chapitre 30, dernier paragraphe

Par   •  4 Avril 2018  •  1 111 Mots (5 Pages)  •  1 398 Vues

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- Candide, en revanche, semble avoir évolué, surtout dans sa relation avec Pangloss. Au début du conte, Candide écoutais résolument son maître, mais dans cette conclusion, il lui coupe la parole, et porte peu d’importance a ses paroles puisqu’il lui répond par « cela est bien dit » et s’oppose même à lui avec le « mais il faut cultiver notre jardin ». Candide parle peu dans cet extrait mais à le mot de la fin. D’une certaine manière, le « vous avez raison » de Pangloss, montre qu’il reconnaît que candide à raison lorsqu’il l’interrompt, et que l’élève dépasse le maître.

Il apparait dans cet extrait que tous les personnages n’évoluent pas mais Candide sort mûri de ces épreuves. Voltaire illustre ici un des principes des Lumières, qui montrait qu’un homme est un être qui peut penser et décider par lui-même.

- Les leçons du conte philosophique

- La formule de conclusion « il faut cultiver » résume l’idée de la nécessité du travail. Dans la petite communauté crée, chacun trouve sa place et s’accomplit dans sa tâche, Paquette comme brodeuse, Martin comme jardinier, Cunégonde comme cuisinière et ainsi de suite. Le travail est une source de bonheur, une vie simple est préconisé à la fin du conte car en effet, toutes ces activités ont une valeur positive, valorisé par des termes comme « louable », « excellent », « très bon » ou encore « honnête ». L’importance des tâches manuelles est sollicitée, avec la répétition des verbes « cultiver » et « travailler ». Cette mise en valeur s’accompagne d’un refus d’ambition, puisque ce sont ces dernières, comme le dis Pangloss, qui tirent vers « des grandeurs dangereuses ».

Les tâches simples mais bien exécutées permettent à tous les membres de la communauté de vivre confortablement, puisque « la petite terre rapporte beaucoup », ils sont ainsi récompensés de leurs efforts. L’action par le travail permet en outre à la communauté de trouver un équilibre, chaque membre étant dévolu à une tâche bien précise et utile à tous. L’action de chacun est donc nécessaire pour le bien-être de tous.

- Conclusion

Le conte philosophie que Voltaire se clôt sur une leçon « il faut cultiver notre jardin ». Au terme d’un périple qui lui aura fait traverser la moitié du monde et affronter des épreuves innombrables, Candide n’est plus le naïf jeune homme de Westphalie qui écoutait béatement les leçons d’optimisme de Pangloss. Ce chapitre met en lumière l’accomplissement intellectuel de Candide, qui choisit de bâtir son propre bonheur par les vertus du travail et la vie en communauté. La forme classique et plaisante du conte permet ainsi à Voltaire de divertir le lecteur tout en dénonçant les illusions du pouvoir et de la métaphysique.

En 1773, Voltaire écrit à D’Alembert : « si j’ai encore quelque temps à vivre, je le passerai à cultiver mon jardin comme Candide. J’ai assez vécu comme lui ».

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