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Le consommateur et la demande

Par   •  21 Février 2018  •  830 Mots (4 Pages)  •  475 Vues

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Rq : L’information sur l’utilité des produits est supposé parfaite, ce qui ne correspond pas à la situation réelle.

C. L’analyse Kéynésienne

Pour Keyns, le niveau de consommation est essentiellement le revenu :

Quand le revenu augmente, les possibilités d’S s’accroissent

R = Conso + S (Epargne)

Keyns définit la propension moyenne à consommer comme la fraction

Conso/R

[pic 1]

Keyns définit également la propension marginale à consommer

Delta C/ Delta R

Keyns recense plusieurs motifs subjectifs qui détermine la propension à consommer :

-> L’ambition, l’indépendante, l’initiation, l’orgueil ou l’avarice

La place de la personnalité de l’individu est importante chez Keyns.

D. La théorie du revenu permanent (Frischmann)

Il estime que l’individu prend en compte l’ensemble de ces revenus présent et futurs. L’individu a en mémoire un type de comportements qu’il prend en compte dans sa consommation.

E. Des courants sociologiques

1. « L’effet de cliquet »

Certains économistes pensent qu’il existe, en effet, des cliquet qui interdit un individu de baisser son niveau de consommation quand son niveau de revenu baisse.

2. L’effet d’imitation de Duessenberry

Cette théorie repose sur l’analyse sociologiques des groupes d’appartenance et des groupes de références (je voudrais tel ou telle chose).

Il a mit en évidence 2 groupes, les A et les non A.

Groupe A composé du groupe leader de référence (cadre, profession libérale..) c’est le groupe qui trace la voie et crée le modèle de consommation.

Le groupe des non A (tous les autres groupes) essayent d’imiter les A et copient leurs dépenses dès qu’ils le peuvent.

Aussitôt rejoints, les A adoptent de nouveaux signes distinctifs et tracent de nouveaux comportements.

Plus généralement, chaque CSP donnerait à celle qui suit un modèle de consommation à reproduire.

3. Concept d’habitus de Bourdieu

Il a remis en cause l’adage populaire « on se discute pas des goûts et des couleurs ».

Pour lui il est possible de déterminer les facteurs profonds et structurels des goûts de consommateur.

En fait, les écarts dans le niveau de consommation s’expliquent pas les différences de revenus mais aussi par les habitudes de chaque individu.

Les habitudes de consommations s’expliquent par des facteurs culturels.

CONCLUSION

Le niveau des ressources globales opposent ceux qui ont le choix, qui ont une marge de liberté importante dans l’affectation de leurs dépenses (vacances, sorties, loisirs etc…) et ceux qui n’ont aucun ou une faible marge de manoeuvre.

D’un côté on trouve les professions libérales, les industriels, les commerçants, les cadres de l’autre, les ouvriers, les employés qui consacrent aux dépenses quotidiennes l’essentiel de leurs ressources. Chacun ressent ce qu’il consomme comme indispensable et l’idée même de surconsommation semble réserver aux autres et pourtant..

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