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Jkl,m;

Par   •  10 Janvier 2018  •  3 856 Mots (16 Pages)  •  462 Vues

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- Transparence du marché : puisque la seule variable qui nous guide dans notre vie d'individu sont les prix, il vaut donc être parfaitement informé sur les prix : « qui fait quoi et à quel prix ».

- Libre entrée et sortie d'un marché : du côté de l'individu producteur : on est producteur de table, on fait du profit, et comme on est absolument informé de tout, on se rend compte que c'est plus intéressant de faire de la production de chaussure parce que ça va nous donner plus de profit. Nous sommes donc parfaitement informé, que tout individu producteur puisse changer instantanément et sans conséquences de marché, qu'il n'y a pas de barrières à l'entrée ou à la sortie des marchés. Cela implique aussi que le producteur est un caméléon.

- Parfaite mobilité des facteurs de production ( capital et travail ) :

→ Facteur capital c'est l'idée selon laquelle il faut que les entreprises puissent être mobiles.

→ Facteur travail : les individus ont besoin d'un salaire, d'une ressource. En tant qu'individu travailleur, nous savons qu'elle entreprise peut nous proposer le salaire le plus élevé possible. Or celui ci se trouve dans un autre pays. L'individu quitte la France et se rend directement dans l'autre pays, il peut déménager quand il veut. Il faut que l'individu travailleur soit parfaitement mobile. Le problème, c'est que nous sommes confronté à une mobilité qui est imparfaite. ( culturelle, sociale, histoire, dimension affective constitues des freins )

Il faut sensibiliser les jeunes à la mobilité, via Erasmus par exemple.

→ toutes ces questions sont extrêmement importantes car seul la dimension économique est prise en compte.

- La rationalité parfaite des individus ( nous en tant qu'individus nous avons, et devons avoir, un comportement rationnel ). Un individus rationnel est un individu doué de raison, c'est à dire qui est raisonnable. Tout individu est raisonnable dès lors qu'il est guidé exclusivement par cet objectif de maximisation du bien être et / ou du profit. Si les comportements sont guidés par la vie affective, l'individu devient dévient, le comportement rationnel disparaît. - On a un comportement rationnel en fonction des prix.

- - Confiance minimale qui autorise l'échange : on a besoin d'autrui, et donc pour avoir un comportement rationnel, on a un minimum de confiance à l'égard des autres.

- On a accès à toutes les informations pour faire le meilleur choix, nous sommes tous doués de raison. Mais nous n'avons pas accès à toute l'information

- L'existence de marchés parfaits : si les marchés sont parfaits, les prix le sont aussi, et on peut donc faire le choix optimal.

Il y a 4 types de marché :

- marché des biens et des services

- marché des capitaux, celui des taux d'intérêts, où on va choisir de s'endetter ou pas en fonction du taux d'intérêt

- le marché monétaire : marché sur lequel se confronte un prix et une monnaie, et après, le prix de la monnaie naît de ça.

- le marché du travail : se confronte l'offre et la demande de travail, qui aboutissent à un prix → le salaire.

Nous sommes aujourd'hui en crise, parce que ces marchés sont imparfaits. Les théoriciens néo classiques nous diront de gommer toutes ces imperfections sur les marchés, c'est à dire libéraliser, simplifier les marchés, parce que sinon on ne peut pas maximiser notre bien être. A cause de ces imperfections, nous sommes en situation de rareté. A cause de ces imperfections, les prix qui se forment ne sont pas pertinents.

Section 2 :

LE MARCHE DU TRAVAIL

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Sur le marché du travail, on considère que le facteur travail est parfaitement homogène. L'homogénéité du facteur travail, c'est l'idée comme quoi tous les individus qui sont à la recherche de travail sont identiques ( homogénéité du produit dans la concurrence pure et parfaite ).

Puisque nous sommes tous identiques, personne n'est irremplaçable, nous sommes tous parfaitement substituables. Donc nous n'avons aucune relation de pouvoir, nous ne sommes rien.

Dans ce modèle, il n'y a pas de syndicat, si il y en a, c'est une imperfection.

L'offre de travail :

L'offre de travail émane des individus travailleurs. Nous offrons notre travail aux employeurs, et contre cette offre, nous percevons un salaire.

L'offre de travail dépend du prix du travail qui nous est proposée. On est prêt à offrir dotant plus de travail que le salaire est élevé.

L'offre de travail qui émane de l'individu travailleur est une fonction croissante du salaire réel.

Plus le salaire est élevé, plus on est incité à travailler.

En tant qu'individus, on va devoir arbitrer entre loisir et travail :

Dans cette économie de marché, ce qui est rare, c'est notre temps, car l’espérance de vie est limitée. On ne doit donc pas le gaspiller, faire les meilleurs choix possibles pour maximiser notre bien être. On doit donc parfaitement connaître notre espérance de vie. On va donc à partir de là arbitrer entre loisir et travail. Notre temps total correspond au temps de loisir + le temps consacré au travail.

Le travail est un mal nécessaire, c'est perçu comme une contrainte. Ce temps de travail découle du prix du travail, et ça découle du prix du loisir. Si le prix du travail est suffisamment élevé, on quitte la sphère du loisir pour entrer dans la sphère du travail. Si le prix du travail diminue, on décide de revenir dans la sphère du loisir. On peut « zapper », l'individu néoclassique à la capacité de zapper.

La demande de travail :

La demande de travail émane de l'entreprise, du producteur.

La

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