Le management en BTS

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6) STYLES DE DIRECTION

Likert, psychologue américain, définit 4 styles de direction :

- Autoritaire : aucune confiance accordée aux salariés. La communication est descendante. Motivé par la crainte et les sanctions.

- Paternaliste : le dirigeant communique avec ses salariés, il est attentif à leur bien-être, mais parallèlement les ordres ne sont pas discutables.

- Consultatif : confiance au sein de l’équipe, consulte les salariés avant de prendre une décision, communication à double sens.

- Participatif : confiance totale, participation des salariés aux décisions, fort esprit d’équipe.

Facteurs influençant le style de direction :

-Le leader : ses valeurs, la confiance accordée, sa formation, son goût du risque, sa vision…

-Les subordonnés : prise de responsabilités, implication dans l’entreprise, adhésion aux décisions de la direction…

-Le contexte : valeurs et image de l’entreprise, nature de la décision, urgence de la décision, taille de l’entreprise…

7) PARTIES PRENANTES ET CONTRE-POUVOIRS

- Parties prenantes interne :

-salariés (délégués du personnel à partir de 10 salariés / comité d’entreprise à partir de 50 salariés),

-actionnaires (assemblées générales, conseils d’administration…), syndicats (actions collectives : grèves…, conventions collectives…).

- Parties prenantes externe :

-consommateurs / clients (associations de consommateurs et recherche du meilleur rapport qualité/prix),

-acteurs de la société (l’Etat et les administrations),

-marchés financiers…

8) LES STRATÉGIES

→ Donnez 2 stratégie globale (spécialisation, de diversification, intégration, externalisation),

→ et une stratégie de domaine PORTER (pour obtenir un avantage concurrentiel il faut soit : domination par les coûts, soit de la différenciation, ensuite il peut y avoir la stratégie de focalisation

- Stratégie délibérée : stratégie qui est choisie par l’entreprise.

- Stratégie émergente : stratégie adoptée rapidement en vue des changements de l’environnement.

- Stratégie de spécialisation : l’entreprise se concentre sur un seul domaine d’activité.

- Stratégie de diversification : l’entreprise diversifie ses domaines d’activités stratégiques (horizontale)

- Stratégie d’externalisation : l’entreprise s’associe à d’autres entreprises afin de sous-traiter une partie de ses activités (sous-traitance, franchise par exemple)

- Stratégie d’intégration : l’entreprise s’approprie une activité (achat de machines de production, contrat d’exclusivité avec des partenaires).

- Stratégie de domination par les coûts : l’entreprise diminue au maximum ses coûts de production et réalise des économies d’échelles afin de se positionner au prix le plus bas.

- Stratégie de différenciation : l’entreprise différencie son service ou son produit et peut se permettre d’augmenter légèrement son prix par rapport à la concurrence.

- Stratégie de focalisation : l’entreprise choisit de se concentrer sur une zone géographique limitée ou un marché à faible potentiel pour ne pas attirer l’attention de ses concurrents.

4 types de diversification d’ANSOFF

Diversification Horizontale : évolue en activité, mais ne change pas de métier (freedent, il n’existe pas de boutique, ils sont juste producteurs et sont vendus en grande surface)

Diversification Verticale : carrefour qui décide de faire des produits carrefour en + de vendre les grandes marques

Diversification concentrique : on aborde de nvx secteurs, de nouveaux métiers mais en lien avec le rapport d’origine (Yves rocher : s’est diversifié dans le bien être, message, en lien avec le cosmétique à l’origine)

Diversification conglomérale : diversification ds un secteur qui n’a aucun rapport avec le métier de base (Bouygues)

Les modalités de croissance : avec quel argent se développer ?

-la stratégie de croissance

11) LA CROISSANCE

- Croissance organique/interne : utilise ses propres ressources pour effectuer investir et se développer : augmenter sa taille et sa production (acquisition de machines) ou se diversifier dans de nouveaux métiers.

- Croissance externe : rachat d’entreprises qui peuvent être concurrentes ou complémentaires et l’objectif est alors d’accroître le volume de production.

Avantages : réduction du nombre d’intervenants sur le marché, réduction des couts de production, accès à de nouvelles compétences et à de nouveaux marchés

- Croissance conjointe : mise en place de partenariats ou d’alliances entre entreprises. Cette alliance peut se faire avec prise de participation ou sans prise de participation.

Avantages : mise en commun de compétences, économie d’échelle, développement de produits en commun…

- L’internationalisation de l’entreprise : exportations de produits, de services, partenariats ou franchises à l’internationale. Recherche d’un avantage concurrentiel par les coûts (exemple : mais d’œuvre moins cher à l’étranger), la mise en place d’une stratégie de marché (l’internationalisation permet de répartir les risques car l’entreprise ne dépend plus uniquement de son marché national).

Modalités de l’internationalisation : premièrement exportation des produits fabriqués sur le marché d’origine puis à plus long terme mise en place d’un réseau permanent à l’étranger.

9) LES ANALYSES

- Les forces concurrentielles selon Porter : intensité de la concurrence, les nouveaux entrants, le pouvoir de négociations

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